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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 18:22

Un film de Sean Penn

Sorti en 2008 - Durée: 2h 27min

Avec Emile Hirsch (Christopher McCandless), Jena Malone (Carine McCandless), Vince Vaughn (Wayne Westerberg), Kristen Stewart (Tracy Tatro), Hal Holbrook (Ron Franz)...

L'histoire: Tout juste diplômé de l'université, Christopher McCandless, 22 ans, est promis à un brillant avenir. Pourtant, tournant le dos à l'existence confortable et sans surprise qui l'attend, le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui. Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado, en passant par les communautés hippies de Californie, Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur. Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres. Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s'aventurant seul dans les étendues sauvages de l'Alaska pour vivre en totale communion avec la nature.

Into the Wild est de ces films auxquels on repense avec nostalgie, longtemps après le générique de fin, comme d’un voyage que l’on voudrait refaire. Au delà même du dénouement, c’est bien le voyage lui-même qui compte, car il s’agit d’une expérience renversante qu’il faut faire, même si – et c’est sans doute le propre des expériences renversantes – on l’aime ou on la déteste. Il est difficile de rester mesuré quand on évoque ce film, tout comme il est difficile d’avoir un avis très tranché sur ce qu’a fait ou n’a pas fait Chris. Petit con arrogant pour certains, héros des temps modernes pour d’autres, le comportement de Chris divise autant qu’il fascine. Sean Penn ne présente jamais son personnage comme un héros, il garde toujours une certaine réserve bienvenue qui donne au film des allures de biopic. Et alors même que le sujet s’y prêtait, il a réussi à ne pas prendre nos émotions en otage et à ne pas faire un film trop plein de bons sentiments ou démago. C’est dans cette ambiguïté que se situe l’intérêt du film. Il a su garder la complexité des choses. L’interprétation d’Emile Hirsch rajoute l’impression d’un personnage insaisissable.

 

Pourtant, j’avoue avoir été gêné voir même agacé au premier visionnage par le montage et ces trop fréquents changements de plan qui donnent l’impression étrange de ne pas pouvoir aller au bout des images et donnent au film des allures de clip à la sauce MTV, les filles nues en moins. On peut également être rebuté par le ton du film qui, derrière la sympathie qu’il peut nous faire ressentir pour Chris, n’est en rien optimiste, bien au contraire. Je trouve q’il dissimule une vraie noirceur, un ton très sarcastique. Comme si Sean Penn semblait expliquer qu’il existe bel et bien des facteurs qui ont poussé Chris à partir, qui pourrait tous nous pousser à partir (l’absurdité des formalités administratives par exemple) mais qu’il faut s’en accommoder puisqu’il n’y a aucune solution. Rien ne sert de fui.

Pour conclure, malgré un ton parfois un peu naïf, Into the Wild est une invitation à la réflexion dans le sens où il pose de nombreuses questions sans chercher à y apporter de réponse.



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4 juillet 2008 5 04 /07 /juillet /2008 14:29

 

L'histoire:

 

Lorsqu'il apprend la séparation de ses parents qu'il refuse, Frank Abagnale Jr décide de quitter le foyer familial. Jouant de son charme naturel, il jongle avec les identités et les chèques factices pour mener la grande vie. Véritable caméléon, Frank revêt des identités aussi diverses que celles de pilote de ligne, de médecin, de professeur d'université ou encore d'assistant du procureur.

Dans les années soixante, le jeune Frank Abagnale est passé maître dans l'art de l'escroquerie, allant jusqu'à détourner 2,5 millions de dollars et à figurer sur les listes du FBI comme l'un des dix individus les plus recherchés des Etats-Unis.

Carl Hanratty, agent du FBI à l'apparence stricte, se fait alors un devoir de l'arrêter, mais il semble cependant insaisissable et lui échappe à maintes reprises...

D'après une histoire vraie.

Ma note pour ce film: 4 /4.

Ce film est très réussi, ce qui est finalement guère surprenant au regard du talent des différents participants. Une nouvelle fois, tout semble couler de source, tout paraît évident. La construction du film et la manière dont s’enchaînent les différents événements sont très bien pensées, on a par ailleurs de très bonnes idées de mise en scène. Le générique de début est génial et la musique de John Williams excellente. Un film envoûtant, amusant mais jamais grotesque.
 

 « Deux petites souris tombent dans un seau plein de crème... »

Il est des films qui n’ont l’air de rien et qui pourtant nous emmènent loin, sans même que l’on s'en aperçoive. Arrête-moi si tu peux fait partie de ces films à la dimension quasi-spirituelle. C'est un voyage que l'on pourrait recommencer sans jamais se lasser. C’est un film magique mais sans artifice et fioriture inutile. Si tout est question de dosage, Steven Speilberg réussit ici un sans faute, il met "juste ce qu'il faut" de chaque ingrédient. Comme cela arrive parfois, les images envoûtent et il se passe quelque chose de peut-être un peu surnaturel.
Frank incarne le rêve américain qui veut que tout soit possible. Il change à volonté d’identité comme pourrait le faire un enfant jouant avec des costumes. Il s’imagine tour à tour pilote, médecin ou encore assistant du procureur. Mais Frank a atteint un moment de sa vie où il bascule vers l’age adulte et n’est plus tout à fait un enfant. Il est coincé entre l’adolescence et l’age adulte et c’est pourquoi il fait plus que de s’inventer des personnages, il les fait vivre, il est eux. C’est comme un jeu mais ça n’en est pas tout à fait un...

En tout cas, pour Karl, l'adulte agent du FBI à la vie grise et bien rangée, ça n’a rien d’un jeu. Il est intéressant de voir évoluer le lien si particulier qui se forme entre les deux personnages. Leurs rapports sont à la fois fait de provocation et de respect mutuel, de bienveillance aussi dans une certaine mesure. Et au fond, je crois que Karl aimerait être capable de faire comme l'escroc qu'il poursuit, de suivre ses envies.
La famille est la toile de fond sur laquelle se déroule l'intégralité de l'histoire. Elle en est le déclencheur en provoquant la fuite de Frank et reste par la suite le moteur de l'histoire. On en revient toujours à la famille, en particulier au travers des parcours des deux personnages et leurs vies de famille qui ont subitement volé en éclat. Ils recherchent un idéal qu’ils ne peuvent atteindre parce qu’il ne dépend pas uniquement d’eux.
 

« - Je suis ton père
- Alors dis-moi d'arrêter

- Tu ne peux pas. »


Au savoir faire de Steven Spielberg vient s’ajouter le prestigieux casting qui est irréprochable. Leonardo DiCaprio, comme souvent excellent, prouve une nouvelle fois toute l'étendue de son talent en incarnant son personnage avec beaucoup de subtilité. Il réussit à lui donner un charme et une vraie humanité qui font qu'on se prend d'affection pour cet escroc. La complémentarité avec Tom Hanks est évidente et les seconds rôles sont tout aussi excellents avec Nathalie Baye et Christopher Walken.

 



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4 janvier 2008 5 04 /01 /janvier /2008 19:57

L'histoire:

Amélie, une jeune serveuse dans un bar de Montmartre, passe son temps à observer les gens et à laisser son imagination divaguer. Elle s'est fixé un but : faire le bien de ceux qui l'entourent. Elle invente alors des stratagèmes pour intervenir incognito dans leur existence.
Le chemin d'Amélie est jalonné de rencontres : Georgette, la buraliste hypocondriaque ; Lucien, le commis d'épicerie ; Madeleine Wallace, la concierge portée sur le porto et les chiens empaillés ; Raymond Dufayel alias "l'homme de verre", son voisin qui ne vit qu'à travers une reproduction d'un tableau de Renoir.
Cette quête du bonheur amène Amélie à faire la connaissance de Nino Quincampoix, un étrange "prince charmant". Celui-ci partage son temps entre un train fantôme et un sex-shop, et cherche à identifier un inconnu dont la photo réapparaît sans cesse dans plusieurs cabines de Photomaton.

Ma note pour ce film: 4 /4.

Une comédie légère pour un film qu’il faut avoir vu. L'histoire d'Amélie Poulain, exceptionnellement simple et ordinaire nous offre de purs moments de jubilation intérieures. Chaque image est un prétexte à l’émerveillement. J’ai peur d’être ridicule tellement je suis peu mesuré dans mes propos lorsque je parle de ce film mais je suis prêt à prendre le risque ! Alors je le dis: tout dans ce film est parfait, la musique est fascinante et l’ensemble du casting est exceptionnel, à commencer par Audrey Tautou, jusqu'aux seconds rôles (Mathieu Kassovitz, Isabelle Nanty, Jamel Debouze...) et en passant pare la voix-off (André Dussolier), ils nous offrent une belle galerie de portraits.

 

 

 « La chance c'est comme le Tour de France, on l'attend longtemps et ça passe vite ! »

Tout d'abord, il était tout à fait inconcevable pour moi de créer un blog parlant de cinéma sans évoquer Amélie Poulain. Pourtant, j’ai le sentiment, avant même d’avoir achevé cet article, qu’il ne pourra me satisfaire pleinement, tellement ce film a été pour moi plus qu’un coup de cœur, une véritable révélation.

J’ai tout simplement l’impression que c’est ce film qui m’a donné envie d’aimer le cinéma. Plus que ça, il m’a donné envie de m'intéresser aux films « dans lesquels ils ne se passent rien » comme je les considérais avant. Mais s’il n’y a pas la moindre scène d’action dans Amélie Poulain, il s’y passe pourtant de grandes choses du point de vue des émotions. C'est bien simple, je pense que je n’avais jamais ressenti un tel sentiment devant un film. Sans doute je ne savais même pas que c’était possible.

Pourtant je dois bien avouer qu’aux premiers abords, ce film n'est pas forcément des plus attrayants. D'abord, on peut trouver le scénario particulièrement mince et potentiellement niais. On a en quelque sorte toutes les raisons de penser que l’on va tomber sur un film à l’eau de rose dégoulinant de mièvrerie. L’affiche ne nous aide pas d’avantage si on exclut bien sûr le fait qu'elle représente Audrey Tatou qui nous offre une expression pleine de malice dont elle a le secret.

 

 

 « - Oh ! Euh ! Vous'm désirez euh... vous désirez ?
- Un Tac-o-tac !
 »

Ce film est un véritable ovni, il est impossible de le classer dans un genre bien défini même s’il se rapproche sans doute le plus de la comédie romantique. Mais ce film raconte surtout une histoire, certes toute simple mais une histoire vraie, celle d’Amélie Poulain, une femme-enfant qui nous prend comme complices de ses aventures et qui va rencontrer l’amour. Oui, il s’agit bel et bien d’une histoire d’amour mais Amélie Poulain est avant tout amoureuse de la vie. Elle est à elle seule une formidable psychologie de vie, une façon de voir la vie. Elle cultive les petits plaisirs simples. Amélie va changer votre vie…

Ce film est un véritable condenser de vie à l’état pur, c’est une boîte que l'on regarde amusé, que l'on décide d’ouvrir par curiosité et là tout ce plaisir nous éclabousse de par l’écran. C’est du bonheur en boîte ! Car si le bonheur est quelque chose d’étrange, d’abstrait, d’immatériel, Jean-Pierre Jeunet réussit à le mettre en boîte avec une telle facilité que ça en devient déconcertant. Il raconte cette histoire avec beaucoup d’humour et d’originalité (présentation des personnages) et nous rappelle que les effets spéciaux permettent certes de faire vivre des dragons mais aussi de raconter une histoire. 

  

En fait, on est un peu comme un enfant qui rencontrerait le Père-noël: au fond de soi on se pose des questions, on se demande si c’est vraiment possible, mais sur le moment on oublie tout ça et on a juste envie d’y croire. Alors on profite de chaque instant, de chaque image les yeux écarquillés, un large sourire jusqu’aux oreilles. Tellement les émotions sont fortes, cette histoire prend une dimension inédite et le film met en œuvre tous nos sens, il semble avoir une odeur, il semble possible de le toucher!! On est véritablement catapulter dans cet univers plein de fantaisie dans lequel les nains de jardin voyagent autour du monde!

Je crois qu’on peut sans problème parler d’un effet « Amélie Poulain », un effet qui reste dans les mémoires. On peut aussi parler d’un effet Audrey Tautou, la touche fraîcheur de ce film. Elle ne crève pas l’écran, l’expression ne suffit plus, elle l’explose de part sa présence et son naturel. Elle incarne à merveille ce personnage à la fois fort et fragile qui nous fait partager sa joie de vivre.

 « Vous au moins vous ne risquez pas d'être un légume puisque même un artichaut a du coeur ! »

 Le bêtisier du tournage


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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 16:49

Dans un petit village minier du Nord-Est de l'Angleterre, Billy, onze ans, découvre avec stupeur qu'un cours de danse partage désormais les mêmes locaux que son club de boxe. D'abord effaré, il devient peu à peu fasciné par la magie de la gestuelle du ballet, activité pourtant trop peu virile au regard de son père et de son frère Tony, mineurs en grève. Billy abandonne les gants de cuir pour assister discrètement aux leçons de danse professées par Mme Wilkinson. Repérant immédiatement un talent potentiel, elle retrouve une nouvelle énergie devant les espoirs que constitue Billy.
Les frustrations larvées explosent au grand jour quand son père et son frère découvrent que Billy a dépensé l'argent consacré au cours de boxe pour des cours de danse.
Partagé entre une famille en situation de crise et un professeur de ballet têtu, le jeune garçon embarque alors dans un voyage à la découverte de lui-même.

Ma note pour ce film: 4 /4.

Une belle histoire. Voici un film dont on parle assez peu mais qui est pourtant parfait du début à la fin et qui donne la pêche. Le charme de ce film réside pour beaucoup dans ses personnages, qui ne laissent pas indifférents. Il faut dire aussi qu'ils sont incarnés par un trio d’acteurs qui fait des étincelles. Jamie Bell, récemment aperçu dans King Kong et Mémoires de nos pères, est tout à fait impressionnant. Julie Walters est incroyable en râleuse au grand cœur, un rôle qui lui va sur mesure. Et Gary Lewis est tout aussi convaincant. Si on rajoute à tout cela l’excellente musique des Clash, on obtient un gros coup de cœur.

Des petits bonshommes verts, des pouvoirs magiques, des créatures qui font peur, du sang qui dégouline, des cadavres, des tueurs fous, des courses poursuites, tout ça, vous ne le trouverez pas dans Billy Elliot. Non, le film nous raconte une histoire, une vraie histoire humaine, avec des vrais gens à l’intérieur (et dans laquelle on peut se retrouver et projeter). A première vue, on peut penser qu'il s'agit du genre de film susceptible de très vite tourner à la catastrophe en tombant dans le pathético-dramatique et surtout dans la caricature. Mais il n'en n'est rien et on est frappé par la grâce et la légèreté qui en ressortent. J'aime ces films dans lesquels tout paraît évident, aussi bien dans l'histoire que dans l'enchaînement des scènes. Tout coule de source.

L’histoire est authentique, touchante et pourtant terriblement simple : Billy veut faire de la danse. Vous imaginez les problèmes que cela peut susciter dans une société dans laquelle chacun clame haut et fort qu’il est libre de faire ce qu’il veut mais dans laquelle chacun sait aussi qu’il vaut quand même mieux faire comme tout le monde. Le film aborde de nombreux sujets qui sont universels: les rapports compliqués entre un père et son fils, l’épanouissement personnel qui passe par les passions, l’amitié. L'histoire se déroule aussi sur fond de lutte des classes et de rébellion. Lee Hall, le scénariste explique: « Je voulais garder cette grève en toile de fond, tout en m'attachant à rendre les tensions à l'intérieur même de la communauté des mineurs, tensions qui ont finalement mené cette grève à l'échec. Et l'histoire de Billy Elliot s'est écrite comme automatiquement dès lors que j'ai eu en tête l'image de ce gosse en rupture avec sa famille et avec sa communauté, en butte à un univers parfaitement hostile. » Bref, le message est très clair: ne nous laissons pas dicter nos rêves et les grands n'ont pas toujours raison.



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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 21:15

Cole Sear, un jeune enfant de huit ans est hanté par un terrible secret: son imaginaire est visité par des esprits menaçants. Trop jeune pour comprendre le pourquoi de ces apparitions et traumatisé par ces pouvoirs paranormaux, Cole s'enferme dans une peur maladive et ne veut révéler à personne la cause de son enfermement, à l'exception d'un psychologue pour enfants. La recherche d'une explication rationnelle guidera l'enfant et le thérapeute vers une vérité foudroyante et inexplicable.

Ma note pour ce film: 4 /4.

Voilà un drame psychologique très bien construit et agréable à suivre. L’histoire est simple mais n’en est pas moins convaincante et le film, servi par des acteurs inspirés, parvient à nous surprendre du début à la fin avec un scénario béton (surtout à la fin d’ailleurs). Un vrai gros coup de coeur !

Pour moi, les films les plus réussis (ou tout du moins ceux que j’aime le plus) sont ceux qui n'hésitent pas à mélanger les genres, parce que le cinéma c'est finalement un peu comme une cuisine géante des émotions et plus on mélange les saveurs, moins le film est fade. J'ai vraiment l'impression que, même s'il est bon, il manquera toujours quelque chose à un film qui se cantonne à un seul registre (aventure, horreur ou comédie). En gros, j'aime les films qui racontent une histoire et, le plus souvent, ce sont des films "inclassables", à la manière d’Amélie Poulain ou Sleepy Hollow. Et Sixième Sens en fait également partie. Deuxième chose que j'aime quand je regarde un film, c'est être surpris et ça tombe plutôt bien parce que de la surprise il y en a revendre dans ce film, qui réalise donc, de mon point de vue, un sans faute.

 

 « Je vois des gens qui sont morts »

Des acteurs charismatiques. Au premier abord, on peut être surpris de voir Bruce Willis au casting de ce film puisqu'il n'y est pas question de sauver le monde. L'acteur y est effectivement à contre-emploi. Ainsi, on découvre qu’en plus de sauver l'humanité toute entière et d’arrêter des méchants, le tout-puissant Bruce est également capable d'être à l’écoute d’enfants dont le quotidien est hanté par des esprits. C’est donc avec un réel plaisir qu’on le découvre dans ce nouveau registre, non pas que ce ne soit pas sympa à lui de sauver le monde dans chacun de ses films, mais ça devient quand même vite lassant.

Une réalisation impeccable. Côté réalisation, il n'y a rien à en redire non plus: elle est véritablement très soignée et maîtrisée. Les gros plans sur les personnages sont fréquents, si bien qu’on a l’impression qu'ils sont proches de nous et donc qu’ils ne peuvent nous mentir. La musique sait se faire discrète. Bref, tout cela fait que nous sommes complètement plongés dans cette histoire qui est par ailleurs terriblement prenante. Pour finir, bien que le film relève en partie du surnaturel, le réalisateur n'a pas recours aux effets spéciaux, ce qui permet de conserver l’authenticité du récit (prends-en de la graine Harry Potter!). Là où il aurait pu choisir la facilité et faire un film spectaculaire, sans âme et bourré de fantômes, M. Night Shyamalan signe un film subtile, presque intimiste et tout en émotion. J'adore!

A ses côtés, le jeune acteur Haley Joel Osment, a un charisme exceptionnel et fait preuve d'une grande maturité, il joue comme pourrait le faire un adulte. Il livre une prestation véritablement impressionnante pour son jeune age, ce qui contribue à renforcer le mystère qui entoure son personnage.



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