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13 juillet 2007 5 13 /07 /juillet /2007 15:35

Alors qu'il entame sa cinquième année d'études à Poudlard, Harry Potter découvre que la communauté des sorciers ne semble pas croire au retour de Voldemort, convaincue par une campagne de désinformation orchestrée par le Ministre de la Magie Cornelius Fudge. Afin de le maintenir sous surveillance, Fudge impose à Poudlard un nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal, Dolorès Ombrage, chargée de maintenir l'ordre à l'école et de surveiller les faits et gestes de Dumbledore. Prodiguant aux élèves des cours sans grand intérêt, celle qui se fait appeler la Grande Inquisitrice de Poudlard semble également décidée à tout faire pour rabaisser Harry. Entouré de ses amis Ron et Hermione, ce dernier met sur pied un groupe secret, "L'Armée de Dumbledore", pour leur enseigner l'art de la défense contre les forces du Mal et se préparer à la guerre qui s'annonce...

Ma note pour ce film: 4 /4.

La note n'est pas vraiment objective puisque je suis définitivement fan de la saga et surtout des livres. C'est pourquoi je suis incapable de dire s'il s'agit d'un bon film mais, une chose est sûr, c'est un bon Harry Potter. J'attendais le film depuis longtemps et je me suis précipité dans mon ciné le jour de sa sortie. J’ai évidemment passé un très bon moment. Etant fan des livres, c’est toujours avec grand plaisir que je découvre leurs adaptations sur grand écran. Pour autant, je suis loin d’être séduit par avance et je suis même plutôt exigeant. Et, il est évident, que lorsqu’on a lu les livres, on ne peut que ressentir une part de déception. Mais je dois reconnaître que David Yates a fait du bon boulot et que l’ensemble est plutôt réussi. Il apporte à l’univers de Harry Potter une touche de sobriété qui est bienvenue. Il faut dire aussi que l’Ordre du Phénix est certainement le volume le plus difficile à adapter au cinéma (avec également le 6ème opus mais j’aurai certainement l’occasion d’en reparler!). Car la tâche n’était pas simple. Tout d’abord, le livre, le plus épais de la saga, est tout de même un pavé de 970 pages. Mais la réelle difficulté résidait certainement dans la manière de faire vivre le récit puisqu’il se passe de grandes choses dans ce 5ème tome, mais en même temps, il n’y a pas beaucoup d’action (c’est un peu le même problème que pour le Da Vinci Code).

 

Certains éléments m’ont particulièrement déçu. Tout d'abord, au niveau de l'adaptation. La chose à ne pas faire après avoir vu un Harry Potter, c’est de comparer le film au livre. Voilà pourquoi c’est exactement ce que j’ai fait ! Je dois avouer que je suis totalement incapable de considérer les films de la saga comme de véritables films à part entière. Pour moi, ils sont et resteront des adaptations des livres de J.K. Rowling. Alors bien évidemment, tous les éléments du livre ne pouvaient pas être conservés, j'en ai pleinement conscience, une sélection s’imposait donc. Mais j’ai l’impression que je regretterai toujours cette simplification à outrance de l’univers de Harry Potter qui est beaucoup plus complexe que ce que l’on peut voir dans les films. Oui, j’ai l’impression que l’on aborde tout, mais trop vite, on survole et on reste à la surface des choses. On nous montre de splendides décors du Ministère qui nous en mettent plein les yeux et puis on passe déjà à autre chose. C’est un peu comme si on offrait un nouveau jouet à un enfant, on le laisse le découvrir et l'apprécier et puis on lui enlève aussitôt. Frustrant !

De plus, certains passages intéressants ont été écartés. Quelle déception de ne pas découvrir l’hôpital Ste Mangouste! Ce lieu me paraît important et puis surtout, surtout, c’est là que se déroule l’un de mes moments préférés de la saga : la scène du papier de bonbon (que la mère de Neville donne à son fils, les fans comprendront!). J’avais beaucoup aimé ce moment fort en émotions et très bien écrit par J.K. Rowling. On peut noter aussi, même si elle est selon moi moins importante, la suppression du tableau parlant de la mère de Sirius. Kreattur est malheureusement inutile, alors qu’il joue un rôle clé dans le livre. Mais la palme de l’inutilité revient sans conteste à Cho.

Dernière petite chose que je reprocherais au film, c’est son manque d’émotion même si on peut noter une nette amélioration de ce côté, en comparaison avec La Coupe de Feu. Harry est beaucoup plus torturé dans le livre par Ombrage, mais aussi par la solitude et par ses doutes. Bref, j’ai l’impression que le tout manque d’humanité. On ne s’intéresse pas suffisamment aux personnages et à leurs émotions.

 

Quoi qu’il en soit, ce fut un réel plaisir de retourner à Poudlard et de retrouver les personnages et les lieux que l’on connaît.

Le film nous offre certaines séquences particulièrement réussies et bénéficie de points forts indéniables, à commencer par son incroyable casting. Daniel Radcliffe, Rupert Grint et Emma Watson semblent avoir, à l'image de leurs personnages, gagné en maturité. Mais en parlant du casting, je pense particulièrement aux acteurs incarnant les professeurs: Alan Rickman (Rogue), Maggie Smith (McGonagall), Michael Gambon (Dumbledore), Imelda Staunton (Ombrage), Emma Thompson (Trelawney). Il est d'ailleurs dommage que l’on ne puisse pas plus profiter de leur présence, en particulier pour Trelawney et Rogue (je crois que ça va venir!). Mais la prestation la plus impressionnante, la plus éblouissante de sadisme est incontestablement celle de Helena Bonham Carter. Elle est extraordinaire dans ce rôle de folle à lier, animée par une soif de vengeance et une cruauté sans borne. Il est tout simplement impossible pour moi d'imaginer une autre actrice pour ce rôle.

humour est toujours au rendez-vous et il est très agréable de voir nos trois héros plaisanter et s’amuser. Autre point fort: les effets spéciaux sont d'une qualité inouïe.

Pour finir, les deux moments forts que je retiendrai du film sont très certainement le début (jusqu’à l’arrivée au siège de l’Ordre) et la fin (au Ministère). J’ai beaucoup aimé la violence des mots de Dudley, ainsi que l’attaque des Détraqueurs (qui sont enfin angoissants). Tout le passage se déroulant au Ministère est également assez incroyable et très beau visuellement.

 



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11 juillet 2007 3 11 /07 /juillet /2007 16:41

Fans de Prison Break, j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle pour vous.

Tout d’abord la bonne : M6 a décidé de changer la chanson du générique de Prison Break à l’occasion de la saison 2. Vous n’entendrez donc plus Faf Larage et son désormais légendaire Pas le temps.

Alors, à ce stade de l’article vous pensez que M6 a entendu votre cri de détresse (car la plupart des fans avait crié au scandale). Oui mais non! Car c'est là qu'intervient la mauvaise nouvelle: M6 n’a nullement l’intention de nous laisser profiter de la musique originale mais espère bien gagner encore un peu d’argent avec une nouvelle chanson, et après tout, on ne peut pas lui en vouloir puisque M6 est une entreprise. Oui vous avez bien entendu: une nouvelle chanson! Mais alors, me direz-vous, qui diable en sera l'interprète? Et bien, je vous le donne dans le mil, c’est toujours Faf Larage, ben oui, on ne change pas une équipe qui gagne! La chanson s’intitule C’est pas ma faute. Non, il ne s’agit pas là d’un remake de la chanson d'Alizée (je suis un peu honteux d'y avoir pensé d'ailleurs, ah, je vous sens déçus, avouez que ça vous aurez plu!). Et comme les choses sont bien faites, je vous propose d'en écouter un extrait, en cliquant ICI.

De quoi regretter Pas le temps, ou la chanson de Victoria Petrosillo (le générique de Heroes) qui passe pour un chef-d’œuvre à côté. Vous l’aurez compris, je ne suis pas vraiment fan.

Et je crois qu’il y en a qui vont de nouveau grincer des dents! C’est vrai que ce n’est pas très sympa de nous faire ça. Déjà de substituer la musique d’origine, puis de changer la chanson en cours de route. Il est évident que le générique d’une série, c’est son identité. Mais en même temps, ce n’est pas très grave… en tout cas ça ne l'est pas tant que Faf ne nous refait pas toute la B.O. de la série ! Personnellement, ça ne me dérange pas plus que ça, je ne regarde pas la série pour son générique et ce changement ne va pas m'empêcher de dormir. Et n'oublions pas que c'est la Fox qui a demandé qu'un générique spécifique soit créé en France et qui a validé la chanson de Faf. Donc, inutile de crier au scandale... restons zen. N'enragez pas pour si peu (oui je sais, c'est nul comme jeu de mots).

Petite précision (du 23/07) : il semblerait qu’en réalité C’est pas ma faute ait été choisie pour être le GENERIQUE DE FIN de Prison Break. Ainsi, Pas le temps reste donc la chanson d’ouverture. Il n’y avait donc pas de bonne nouvelle (désolé)! En résumé : Faf Larage au début et à la fin de PB.



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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 18:05

L'humanité est assise sur une bombe à retardement. Les savants du monde entier s'accordent pour dire qu'il nous reste à peine dix ans pour éviter une catastrophe planétaire - un dérèglement majeur du système climatique qui entraînerait des perturbations météorologiques extrêmes, des inondations, de longues périodes de sécheresse, des vagues de chaleur meurtrières.
 Cette catastrophe d'une ampleur sans précédent, nous en serions les premiers responsables ; nous seuls pouvons encore l'éviter.
 Plutôt que de sonner le tocsin de l'apocalypse ou de céder à la délectation morose, Une vérité qui dérange a choisi d'illustrer et de relayer l'action et le combat passionné d'un homme, l'ancien Vice-président Al Gore, qui depuis cinq ans sillonne les États-Unis pour persuader ses concitoyens de l'urgente nécessité de réagir à cette crise. "C'est le premier film catastrophe dont les responsables et les victimes sont dans la salle" (Yann Arthus Bertrand)

Ma note pour ce film: 2 /4.

Un combat plus qu'honorable, un film décevant. Ce documentaire est nécessaire mais il apparaît vite trop technique et pas assez vivant. Le film se résume à une synthèse de ce que nous savons du réchauffement climatique.

 

Le gros défaut de ce documentaire, c’est qu’il est peu attrayant et surtout qu’il a un effet soporifique indéniable, la faute à un nombre trop important de graphiques et de photos parfois de qualité douteuse. En fait, il s’agit de l’enregistrement de l’une des conférences d'Al Gore, rien d’étonnant alors à ce que ce film ne soit rien de plus qu'une sorte de vidéoconférence filmée, à laquelle on ne peut même pas participer. Al Gore parle beaucoup, de temps en temps coupé par les rires de son public amusé par l’une de ses blagounettes (qu’est-ce qu’il est fort, un vrai petit farceur). Bref, je crois qu’on est en droit de s’attendre à autre chose en mettant les pieds dans une salle de cinéma. D’ailleurs, on s’ennuie très vite, ce qui est assez inquiétant étant donné la gravité du sujet. De plus, l’exposé d'Al gore est certes un joli bilan de la situation mais il ne nous apprend rien que nous ne sachions pas déjà. Je recommande donc ce film… à tous ceux qui ont besoin d'être convaincu de la réalité du réchauffement climatique. Les autres n'y verront qu'un récapitulatif des risques encourus. Alors, maintenant que l’on sait grâce à Al Gore (qui est décidément bien bon) à quoi s’attendre, il serait temps de passer aux solutions.

J’ai été personnellement très déçu qu’Al Gore n’aborde pas l’aspect politique du sujet, lui qui est l’ex-futur-président-des-USA. Car on sent bien que cette vérité dérange, mais pourquoi ? Quels sont les enjeux, notamment politiques ? Comment débloquer la situation ? Sur ces points, nous n’obtiendrons pas de réponse, le titre du « film » me semble donc mal approprié et surtout mal adapté à son contenu.



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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 17:14

 

Le climatologue Jack Hall avait prédit l'arrivée d'un autre âge de glace, mais n'avait jamais pensé que cela se produirait de son vivant. Un changement climatique imprévu et violent à l'échelle mondiale entraîne à travers toute la planète de gigantesques ravages : inondations, grêle, tornades et températures d'une magnitude inédite. Jack a peu de temps pour convaincre le Président des Etats-Unis d'évacuer le pays pour sauver des millions de personnes en danger, dont son fils Sam.
A New York où la température est inférieure à - 20° C, Jack entreprend une périlleuse course contre la montre pour sauver son fils.

Ma note pour ce film: 3 /4.

Oui, c'est un film à grand spectacle mais non, ce n'est pas une fin du Monde made in Hollywood. Le film réussit à concilier le spectaculaire avec l’utile. Bien évidemment, ce n'est pas un chef-d'oeuvre mais c'est véritablement un film impressionnant. On ne peut que regretter le manque de finesse du scénario et les personnages qui sont caricaturés à l'extrême. Dommage.

Et si les effets du changement climatique se faisaient sentir plus tôt que prévu ? Le scénario est simple, l'idée cauchemardesque. Et pourtant, s’il y a une chose que l’Homme est incapable de maîtriser, c’est bien le climat. Et même les USA, première puissance du Monde ne peuvent rien face à une telle vengeance de dame Nature. Car ce sont bien les Etats-Unis qui sont frappés dans le film, comme pour être punis de ne pas avoir ratifié le protocole de Kyoto, alors qu’ils sont pourtant le 1er pays émetteur de gaz à effet de serre (36% de l’émission mondiale). L'image est forte, tout comme l’est l’affiche du film, sur laquelle on aperçoit la statue de la Liberté (symbole par excellence des USA) luttant péniblement contre les flots, la tête sous l’eau et essayant en vain de sauver sa flamme. Tout un symbole! Bien évidemment, ce film est plus spectaculaire que réaliste mais il fait tout de même froid dans le dos, notamment grâce à des effets spéciaux saisissants, comme par exemple, dans la scène dans laquelle la ville se fait submerger par les flots. Pour finir, le film nous rappelle que nous ne sommes "qu’hier" et que tout reste à faire pour que ne vienne jamais le jour d’après (comme le dit Chimène).

 



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7 juillet 2007 6 07 /07 /juillet /2007 18:46

La lutte contre le réchauffement de la planète est le défi le plus important du 21ème siècle. Il ne s’agit pas de faire un beau geste, mais bien de réparer le mal fait. Notre planète se sent mal et nous devons lui rendre des comptes, c’est elle notre hôte, c’est elle "la Terre des Hommes que les Hommes abandonnent". Chacun d'entre nous doit se sentir concerner. Plus que jamais, les effets du réchauffement planétaire se font sentir aujourd’hui, mais nous ne sommes qu’aux prémices d’une évolution qui aboutira à des conséquences désastreuses : hausse des températures, montée du niveau des océans, pénurie de pétrole et d’eau, extinction d’espèces et sans parler des conséquences secondaires. Car oui, nous n’avons absolument pas besoin de méchants monstres ou d’aliens pour tous nous anéantir, nous nous débrouillons très bien par nous-même. Et là, même les super-héros ou autres Heroes ne peuvent rien pour nous. La solution, c’est nous qui l’avons mais reste à savoir si nous voulons vraiment nous en servir.

Pourtant, je continue de penser qu’il faut rester confiant. Il faut bien reconnaître que, jusqu’à présent, si nous avons constaté les dégâts et leur caractère inéluctable, nous n’avons pas fait grand-chose pour faire évoluer les choses. En France, il semblerait qu’on se mette à l’action. L’écologie a été très présente dans la dernière campagne présidentielle, grâce à Nicolas Hulot et son pacte écologique. Espérons maintenant une réponse internationale. Car qu’on le veille ou non, cet enjeu aura marqué notre temps, nous n’avons jamais autant entendu parler d’écologie, que ce soit en politique, dans notre consommation quotidienne ou même dans notre musique (avec Mickey 3D, Tryo ou plus récemment Yannick Noah , Zazie). Parler d’écologie, c’est à la mode. Alors, exploitation d’un filon qui rapporte ou engagement sincère, on peut se poser la question. Quoi qu’il en soit, plus on en parlera, mieux ce sera. Le cinéma, reflet de notre société, n’est pas en reste face à cet élan écologique. On peut citer deux films qui ont connu un gros succès : le Jour d’Après et Une vérité qui dérange, d’un côté un film catastrophe à gros moyens, de l’autre un documentaire sérieux du Nicolas Hulot américain : Al Gore, deux genres donc, un public sans doute différent mais un sujet identique. Et bientôt sortira un documentaire produit par Leonardo diCaprio, "La 11ème heure".

Si je publie cet article aujourd’hui, c’est d’abord parce que c’est un sujet qui me tient à cœur et ensuite parce qu’aujourd’hui même a lieu aux quatre coins du Monde, le Live Earth, un concert géant et gratuit avec les plus grandes stars du Monde (Madonna, Red Hot Chili Peppers, Black Eyed Peas, Keane, Shakira, James Blunt…), organisé sous l’impulsion de Al Gore (justement), afin de sensibiliser le plus grand nombre.

Le concert est diffusé aujourd'hui sur M6 et W9

 



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6 juillet 2007 5 06 /07 /juillet /2007 20:08

Zodiac, l'insaisissable tueur en série qui sévit à la fin des années 60 et répandit la terreur dans la région de San Francisco, fut le Jack l'Eventreur de l'Amérique. Prodigue en messages cryptés, il semait les indices comme autant de cailloux blancs, et prenait un malin plaisir à narguer la presse et la police. Il s'attribua une trentaine d'assassinats, mais fit bien d'autres dégâts collatéraux parmi ceux qui le traquèrent en vain.
Robert Graysmith, jeune et timide dessinateur de presse, n'avait ni l'expérience ni les relations de son brillant collègue Paul Avery, spécialiste des affaires criminelles au San Francisco Chronicle. Extérieur à l'enquête, il n'avait pas accès aux données et témoignages dont disposait le charismatique Inspecteur David Toschi et son méticuleux partenaire, l'Inspecteur William Armstrong. Le Zodiac n'en deviendrait pas moins l'affaire de sa vie, à laquelle il consacrerait dix ans d'efforts et deux ouvrages d'une vertigineuse précision...

Ma note pour ce film: 3 /4.

Le film est servi par de bons acteurs et l'ensemble s'avère être très réussi et bien pensé, même si le rythme est plutôt irrégulier. Alors que je ne suis pas fan de policiers, le film m’a convaincu et j’ai passé un bon moment… Nul doute que, dans la catégorie des thrillers, c'est un bon film.

 

Le problème avec les polars, c’est qu’en général, savoir qui a tué Truc ou Bidul, je m’en fout, ça ne m’intéresse pas. Je dois faire un blocage sur les films policiers. D'ailleurs, je ne supporte pas Les Experts et toutes ces séries policières qui se ressemblent, mais rassurez-vous, je ne suis pas en train de comparer Zodiac aux Experts (je tiens à rester en vie). Pourtant, Zodiac repose sur des faits réels et je trouve que ça donne une autre dimension au film. En réalité, ça ne change pas grand chose au film en lui même, mais peut-être qu’après tout, nous sommes plus intéressés par une histoire lorsqu'on sait que les faits sont réels. Il s'agit certainement d'un critère qui peut séduire les spectateurs puisqu'il est très souvent mis en avant, aussi bien sur l’affiche du film en question, qui porte alors la mention « d’après une histoire vraie » en gros caractères ou même sa bande-annonce.

 

De plus, je ne peux pas m’empêcher de penser que dans les polars, les personnages manquent de personnalité ou alors que cette dernière est simplifiée à outrance. Je n'ai pas ressenti ce manque avec Zodiac même si on ne connaît finalement pas grand chose des personnages, à l’exception du dessinateur. J’ai également été légèrement déçu par le rôle joué par les lettres envoyées par le tueur, puisque toute la symbolique du film (et notamment l’affiche) reposait justement sur ces lettres et leurs mystérieux symboles.

Malgré tout, j’ai bien aimé Zodiac. David Fincher réussit à insuffler à son film une atmosphère très particulière, parfois pesante. Cette tension apparaît par touches, avec les scènes de crimes, celle de la cave (mémorable), les coups de fil du Zodiac ou encore l’interrogatoire du suspect… toutes ces scènes sont absolument brillantes. Alors, j’aurais peut-être préféré que les crimes interviennent de manière plus régulière tout au long du film, cela aurait sans doute ajouté un enjeu supplémentaire à la recherche du tueur et peut-être plus de rythme. Cependant, j’apprécie aussi le fait que le film ne se résume pas à quelques scènes de crimes.

Et si certains passages sont plus angoissants que d'autres, la tension est bien présente tout du long, si bien qu'on se laisse prendre au jeu de la traque, aux côtés de Robert Graysmith, qui semble quant à lui, en avoir fait une affaire personnelle.



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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 21:55

Le terrifiant Vaisseau Fantôme et son capitaine maudit Davy Jones servent à présent Lord Cutler Beckett et la Compagnie anglaise des Indes Orientales. L'invincible Hollandais Volant écume désormais les sept mers, massacrant sans pitié pirates de tous bords et sabordant leurs navires.
Will Turner, Elizabeth Swann et le capitaine Barbossa n'ont qu'une seule chance de résister à Beckett et à son armada destructrice : ils doivent rassembler les Neuf Seigneurs de la Cour des Frères, mais l'un des membres les plus éminents, le capitaine Jack Sparrow, manque à l'appel.
 

Ma note pour ce film: 2 /4.

Je ne suis pas fan de la saga, donc pas vraiment de déception mais ce 3ème volet a été l’un de ces films qui me font dire « mouais bof » et que j’ai oublié en sortant du ciné.

 « La seule raison pour laquelle j'aimerais voir Jack Sparrow revenir du royaume des morts... Ça serait pour l'y renvoyer moi-même ! »

Le problème, c'est que j’ai eu l’impression d’être assis dans une salle de ciné en train de regarder un film. Et pourtant, en général et lorsque le film que je regarde le permet, j’oublie tout et je suis absorbé par l’histoire assez facilement. Je pense d’ailleurs être l’une des rares personnes (mais non pas le seul) à avoir sursauté devant le Da Vinci Code ou HP2! Pour moi, il y a les films qui me font ressentir des choses ou réfléchir (oui ça m’arrive!) et ceux qui m’embarquent dans une aventure. Mais Pirates des Caraïbes n’a réussi ni l’un ni l’autre. J’ai complètement glissé sur l’histoire qui ne présente pas vraiment un extraordinaire intérêt. En fait, j’ai simplement vu une succession d’images, certes très réussies mais je n’ai pas été rassasié et le film n’a pas réussi à combler ma soif d’aventure!

 « Tu ne remarque rien ? Ou plutôt, ne remarques-tu pas l'absence de ce que tu devrais remarquer ? »

D’abord, le film est long, certaines scènes sont franchement inutiles et la scène de combat final est interminable. La scène du "mariage" est ridicule. En plus, l’histoire est trop alambiquée pour que l’on puisse y comprendre quelque chose, avec des alliances qui se font, se défont, se refont, se redéfont, se rerefont… on s’y perd un peu.

Mais il n’y a pas que des points négatifs, parce que ça n'a pas été un supplice non plus.

Comme d’habitude, Johnny Depp assure le spectacle et contribue largement à sauver le film du naufrage pur et simple. Tout comme Keira Knightley, lumineuse, et Geoffrey Rush (Barbossa), sans oublier le petit singe. A l’inverse, j'ai trouvé qu'Orlando Bloom n’avait pas ce charisme et peinait à s’imposer avec un jeu plutôt lisse (j’ai eu le même problème avec Troie d’ailleurs). Sinon, le seul intérêt de ce film, et c’est ce qui fait le charme de Pirates des Caraïbes, c’est l’humour, qui est quant à lui bien présent. Alors je pense que le film aurait dû jouer la carte de l’humour à fond parce que le reste m'est apparu surfait et inutile.

 « Voilà que nous sommes suivis par des pierres, c'est bien la première fois ! »



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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 14:54

 

Lundi 2 juillet, TF1: De l'autre côté - D'entre les morts - Embuscade

Lundi 2 juillet, la série qui a révolutionné les séries est de retour. J'espère que cette 3ème saison sera à la hauteur de la première qui m'avait vraiment emballé! Quelques révélations vont enfin tomber. Et on va retrouver tous les rescapés, enfin du moins ceux qui sont encore en vie: Jack, Kate, Sawyer... et les Autres! Peut-être tous ne vont pas survivre à cette saison.

La série sera donc diffusée de 22h40 à 1h10, et non plus en prime time comme cela avait été le cas pour les 2 précédentes saisons, ce qui ne plaît évidemment pas aux fans. J'ai d'ailleurs vu qu'une pétition a été créée...

Précédemment dans Lost:

Après avoir poussé Michael à avouer ses véritables motivations au reste de l'équipe, Jack leur confie qu'il a un plan pour coincer les Autres... Locke a convaincu Desmond de l'aider à découvrir ce qui passe lorsqu'on n'appuie plus sur le bouton une fois le compte à rebours écoulé. Eko, déterminé à les empêcher de commettre cette folie, utilise des explosifs pour faire sauter la porte qui le sépare de l'ordinateur...

Ce qui m'intrigue surtout, c'est de savoir ce que va devenir Michael, je n'aime pas vraiment ce personnage mais je me demande s'il va pouvoir quitter l'île, comme le lui ont indiqué les Autres.

Pour finir et pour mettre l'eau à la bouche à tous ceux qui n'ont pas encore vu cette 3ème saison qui s'annonce prometteuse, voici un trailer avec quelques images de ce qui va se passer lundi! 



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29 juin 2007 5 29 /06 /juin /2007 13:53

Mardi 26 juin sur TF1, Grey's Anatomy: Izzie est contrainte à opérer une personne au beau milieu d'un parking, avec pour seul matériel une perceuse. Après de longs instants de doute et de panique, elle décide de s’attaquer à la tâche. Elle approche la perceuse du crâne de son patient et… [coupure]… « j’ai réussi ».

Et voilà comment TF1 vient d’amputer sous nos yeux et sans le moindre scrupule, l’épisode de l’une de ses scènes les plus spectaculaires et de nous priver par la même d’un instant dans lequel la tension était poussée à son paroxysme. La scène aura sans doute été jugée trop violente ou « contraire aux bonnes mœurs ».

Pas de quoi crier au scandale, mais je trouve ça dommage. On n'aurait jamais l'idée de couper de la sorte un film. C'est impensable. Alors pourquoi le faire pour une série? Respectons Grey's Anatomy! Qu'on coupe Derrick en raison de l'extrême lenteur de certaines scènes, d'accord, il faudrait même interdire la série au moins de 80 ans!!!! Mais pas Grey's Anatomy!^^ Non, plus sérieusement, c'est pas la fin des haricots mais c'est frustrant et je trouve ça irrespectueux, à la fois vis-à-vis de la série et de nous, téléspectateurs. Alors cette "censure" était-elle nécessaire? Pour voir la scène en question et vous faire votre propre opinion, cliquez ICI (google video), elle se situe autour de la 20ème minute et dure près de 2 minutes (quand même). Bon, il est vrai qu'elle est très réaliste et peut peut-être choquer certaines personnes. Et puis, après tout, on peut comprendre l'histoire sans avoir vu ce passage. Il y a certainement le pour et le contre. Personnellement, c'est plus sur le principe que je trouve que c'est une mauvaise chose.

Car Grey's Anatomy n'est pas vraiment ce que l'on pourrait appeler une série violente. Franchement, je pense qu'il y a plus dangereux que notre petite série sympathique (ben déjà y'a Secret Story^^).Et puis mince, la série n'est pas non plus destinée aux enfants. Laissons les parents faire leur boulot! En plus, je doute que les personnes voulant vraiment voir des trucs gores choisissent Grey's Anatomy, y'a vraiment d'autres moyens plus performants. C'est vraiment dommage parce que, à partir de là, on va se retrouver à ne plus diffuser que des trucs aseptisés à la Navarro ou du Teletubbies à 20h50 (encore que j'ai remarqué que Lala n'a pas été très sympa avec Po dans le dernier épisode, je suis choqué, mais que fait le CSA? lol)

Mais, cet exemple n’est pas isolé et, de plus en plus fréquemment, certaines scènes sont tout bonnement supprimées de nos séries préférées lors du doublage, afin de les rendre plus politiquement correctes. 20 minutes consacrait un article à ce phénomène. Le quotidien donne même plusieurs exemples :

Quand un médecin de la série Dr House prescrit une cigarette par jour en guise d'anti-stress à son patient, dans la version française il lui recommande... un bol de riz.

Et dans un épisode de la saison 2 de New York section criminelle, les images d'une femme baignant dans son sang ont été supprimées. Ciselage impromptu ou petite censure ordinaire ? « On est obligé de changer le texte tous les jours », déplore une comédienne de doublage. Selon elle, les chaînes fournissent des listes de mots à « retaker », réécrire dans le jargon.

« Elles veulent à tout prix qu'on expurge les “Fuck you”, qu'on remplace “Ferrari” par “belle voiture de sport rouge”, de peur que le téléspectateur zappe. Mais à force de tomber dans le politiquement correct, on trahit l'oeuvre et on dupe les gens ! », s'emporte Jean-Louis Sarthou, président de la commission audiovisuelle de la Sacem.

TF1 – dont la responsable « mise en conformité » est baptisée « Miss Ciseaux » par les fans de séries – n'a pas confirmé les faits mais se voit en diffuseur « responsable ». Nicolas de Tavernost, PDG de M6, lui, a reconnu en décembre dans Le Figaro que Prison Break est régulièrement amputée de certaines scènes. Pour ne pas choquer les ados ou parce que le CSA l'y oblige ? Comment expliquer cette différence de mentalité entre la France et les USA?



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26 juin 2007 2 26 /06 /juin /2007 19:04

 

 Camille fait des ménages le soir dans les bureaux et dessine à ses heures perdues. Franck est cuisinier, viril et tendre, il aime infiniment sa grand-mère, Paulette, une vieille dame fragile et drôle. Philibert est un jeune aristocrate féru d'histoire, timide, émotif et solitaire, il occupe un grand appartement que possède sa famille.

Tous habitent dans le même immeuble et Camille va se lier d'amitié avec ses deux voisins, elle va s'installer chez eux pour connaître plus de confort, de réconfort. En harmonie, ces personnages que tout oppose, dans leur caractère comme dans leur histoire familiale, retrouvent le goût de vivre. Au-delà des disputes, des réconciliations, des querelles, des complicités, le plaisir d'être "ensemble" les rend plus fort. Ils décident de prendre en charge la grand-mère de Franck, vieille dame aussi têtue qu'adorable.

 

D'après le roman d'Ana Gavalda.
 

Ma note pour ce film: 3,5 /4.

A voir. Un film plaisant et porteur d'un message d'espoir dans une société de plus en plus individualiste. Les personnages sont attachants et incarnés avec beaucoup d'humanité par des acteurs talentueux. Je n'ai vraiment pas vu le temps passer et je suis sorti du ciné le sourire aux lèvres! Et, oui, ce film est plein de bons sentiments, mais je ne comprends pas en quoi c'est une mauvaise chose parce qu'il est avant tout réussi. C'est un film vrai, avec une histoire authentique en laquelle on peut croire et par laquelle on est touché.

 

Camille (Audrey Tautou), Franck (Guillaume Canet), Paulette (Françoise Bertin), Philibert (Laurent Stocker)

 

 

Un film on ne peut plus simple !

Voilà un film simple comme il est bon d'en voir régulièrement. Pas de super-héros donc, ni d'explosions ou de meurtres sanglants mais simplement quatre personnages. Claude Berri filme en quelque sorte un bout de la vie de ces personnes que tout oppose en apparence et que le hasard va rapprocher. Ils vont apprendre à se connaître, se supporter, s’entraider et s’aimer. Ensemble, c'est tout aborde les problèmes de nos sociétés: la solitude, la pauvreté, le sort des personnages âgées, la mort, l'entraide... bref, c'est un film sur la vie! C'est justement cette simplicité et cette sincérité qui sont touchantes et qui font l'intérêt du film.

Un casting de rêve !

Les acteurs sont tous très bien choisis, à commencer par Audrey Tautou et Guillaume Canet, deux des acteurs les plus prometteurs de leur génération. Pourtant, Audrey Tautou a failli ne pas faire partie du casting. Claude Berri avait d'abord pensé à Charlotte Gainsbourg pour incarner Camille, mais l'actrice s'étant blessée, elle ne pouvait pas participer au tournage. Le réalisateur a donc dû la remplacer et il a contacté Ludivine Sagnier et Audrey Tautou, son choix s'est finalement porté sur la dernière, tant mieux! J'aime beaucoup cette actrice, d'abord parce qu'elle a énormément de talent mais aussi et surtout parce qu'elle choisit toujours bien ses rôles. Elle incarne des personnages qui ont un caractère fort (elle est fabuleuse dans A la folie... pas du tout) et apporte beaucoup de fraîcheur à tous les films dans lesquels elle joue.

Pour ce qui est de Guillaume Canet dont on parle également de plus en plus aussi bien en tant qu'acteur que réalisateur, Claude Berri semble n'avoir eu aucune hésitation, il a directement pensé à l'acteur et ne lui a pas fait passer d'essai. Il n'en n'a pas été de même pour Laurent Stocker, de nombreuses auditions ont été nécessaires pour trouver l'acteur qui incarne Philibert et finalement il excelle dans ce rôle, c'est la véritable révélation de ce film. Pour finir, Paulette est incarnée par Françoise Bertin, qui avait déjà tournée aux côtés de Guillaume Canet et d'Audrey Tautou. 



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