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17 novembre 2007 6 17 /11 /novembre /2007 20:25

Xavier, jeune étudiant de vingt-cinq ans, part à Barcelone pour terminer ses études en économie et apprendre l'espagnol. Cette langue est nécessaire pour occuper un poste, que lui promet un ami de son père, au ministère des finances. Mais pour ce faire, il doit quitter sa petite amie Martine, avec qui il vit depuis quatre ans.
En Espagne, Xavier cherche un logement et trouve finalement un appartement dans le centre de Barcelone qu'il compte partager avec sept autres personnes. Chacun de ses co-locataires est originaire d'un pays différent.

Ma note pour ce film: 3,5 /4.

Drôle mais très vrai, L’Auberge Espagnole pourrait être un joli clip promotionnel pour l’Europe. C'est frais, c'est jeune, c'est dynamique... c'est nous ! Le casting est très réussi, la bande de joyeux drilles est vraiment très sympathique au point qu’on a envie de faire parti de la bande. Et même si Romain Duris détient le rôle titre, il s'agit d'un véritable film orchestre qui peut potentiellement être très plaisant… à condition d’être un minimum réceptif !

 « Je suis Français, Espagnol, Anglais, Danois, je ne suis pas un mais plusieurs. Je suis comme l'Europe je suis tout ça, je suis un vrai bordel. »

Tout d'abord, la manière de raconter l’histoire et de présenter les choses sont assez originales. Le recours à la narration s’avère être une très bonne idée et réussit à créer immédiatement une certaine proximité avec le personnage de Xavier. On a l'impression de plonger dans ses pensées. Mais je crois surtout que cela nous permet de ne pas être complètement passif, de jouer en quelque sorte un rôle de confident. Oui, c'est un peu comme si on trouvait dans la rue le journal intime de quelqu'un qu'on ne cnnaît pas et qu'on en lisait un chapitre, c'est assez excitant mais en principe on n'a pas le droit... sauf avec les films ! Et ce journal intime là pourrait être celui de nombreux jeunes d'aujourd'hui. D'une façon plus générale, la réalisation elle-même est résolument moderne, elle donne du rythme et insuffle un ton léger au film. La dynamique est soignée à tel point que tout paraît couler de source.

Et puis ce film pose des questions absolument existentielles: pourquoi diable a-t-on quitté le monde de Martine ? Malgré son ton légèrement parodique, je crois que le film aborde avec beaucoup de justesse les problèmes auxquels sont confrontés les jeunes adultes. Lorsqu’on doit quitter le monde de l’enfance et que tout devient subitement très compliqué. Et puis moi aussi, j'ai l'impression de n'avoir jamais su pourquoi j'étais là où j'étais !

Bien sûr, il y a quelque chose de très naïf dans cette histoire. Mais L’Auberge Espagnole donne l’envie de vivre sa vie comme on l’entend et de suivre ses envies. C’est un film qui donne envie de partager, d’aimer l’Europe et les Européens. Un film qui donne envie de crier aussi. Bref, c’est un film qui donne envie en gros ! La musique est entraînante et les personnages sont attachants, à commencer par Xavier qui nous mène avec lui en Espagne. Parce que ce film c'est aussi l'Espagne, ses couleurs et ses ambiances chaudes. Pour terminer, il semblerait que les étudiants Européens soient très différents de leurs homologues américains, si on s'en tient aux American pie et autres Super-grave!



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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 22:59

Nos séries d’aujourd’hui sont de plus en plus violentes. Souvent, le Bien et le Mal s’entremêlent et nos chers héros ne sont plus si innocents. Oui, le temps de La petite maison dans la prairie, c’est fini. Tant mieux ! On explore enfin le côté obscur de la force. Plus que ça, les méchants sont même en train de prendre le pouvoir, à l’image de séries comme Dexter ou The Shield. On pourrait d'ailleurs longtemps discuter du caractère amoral (ou pas) de ces séries.

Mais sans aller jusque là et en restant sur les grands classiques, Les experts, Nip/Tuck, 24 ou encore Prison Break, on remarque que les séries sont plus violentes que jamais, les dialogues de plus en plus incisifs. Peut-être aussi plus proches de la réalité ? En fait, je pense que ce constat qui vaut pour les séries s’inscrit dans un phénomène plus global. Le cinéma aussi est de plus violent. Peut-être est-ce simplement la réponse au fait que la société dans laquelle nous vivons est elle-même plus violente ?

Mais le cas des séries est quand même très différent. Et il faut certainement comprendre aussi que l’on sait faire aujourd’hui des séries pour adultes. Si bien qu’il n’est pas rare (il est même plutôt fréquent d’ailleurs) de voir des meurtres, du sexe, du sang ou des injures. Alors, est-ce que cette violence est nécessaire pour faire une bonne série ? Certainement pas. Mais...

Dans le cas de Prison Break par exemple, je crois que la violence s’impose d’elle-même, parce que faire une série qui se déroule dans une prison sans aucune violence, ça n’a beaucoup d'intérêt. Tout comme faire une série dont l’action se situerait dans un hôpital et qui ne comporterait pas d’hémoglobine n’aurait aucun sens. On sait bien que le quotidien des détenus aux USA, tout comme en France d’ailleurs, est un enfer et baigne dans la violence. J’imagine que Prison Break doit certainement être très loin de la réalité et sa sœur jumelle, Oz, est beaucoup plus "brute de décoffrage". Alors, fort heureusement, on ne nous montre pas un univers carcéral édulcoré qui serait tout droit sorti du monde des Bisounours.

Et d’ailleurs, dans le cas de Prison Break, j’ai de plus en plus l’impression que les meurtres ne servent plus qu’à assurer le spectacle, faute de rebondissement plus intéressant. En fait pour résumer, je crois que la violence ne doit pas être un moyen d'assurer de l’audimat. Le côté sensationnel peut être gênant mais, en même temps, la violence apporte assurément du piment aux scénarios.

Mais si violence il y a, se pose la question de l’heure de diffusion des séries (et au passage, de leur censure). Prison Break a été l'année dernière l’objet d’une polémique en France. Le CSA avait demandé à M6 d’interdire les épisodes au moins de 12 ans et de diffuser la série après 22h en raison « de nombreuses scènes de violence dans un contexte carcéral perturbant pour de jeunes enfants ».

Une autre polémique, cette fois-ci aux USA, concernait la série 24 dans laquelle Jack Bauer a fréquemment recours à la torture pour arracher des informations à des terroristes, avec des techniques toujours plus "sympathiques" telles que des balles dans le genou ou autre électrocution. Je crois que ce qui a choqué ici est surtout le fait que se soit le héros qui utilise la torture, une torture que la série semble légitimer par des enjeux de vérité, de justice et de sécurité nationale. Car depuis le 11 septembre 2001, ce genre de scène est de plus en plus présente à la télévision. De 2002 à 2005, un organisme américain a répertorié 624 scènes de torture aux heures de grande écoute, alors qu'on en comptait 102 entre 1996 et 2001. Ces scènes ont quadruplé en quatre ans.

Cette tendance inquiète les défenseurs des droits de l'Homme. Certains militaires qui procèdent à des interrogatoires auprès des prisonniers disent s'inspirer de scènes qu'ils ont vues à la télévision. Ces scènes ont une influence sur le traitement des prisonniers détenus par les Américains en Irak ou à Cuba par exemple. D'autres militaires, conscients du problème, ont rencontré les auteurs de 24 et de Lost pour les convaincre d'adoucir leurs scénarios et de montrer les tortures de manière plus réaliste et surtout d'en montrer les conséquences. En gros, il s'agit de montrer que c'est un processus lourd et dont les résultats ne sont pas fiables.



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26 octobre 2007 5 26 /10 /octobre /2007 00:00

J'imagine qu'il doit être assez difficile pour les personnes qui n’ont jamais goûté à Harry Potter ou même les personnes qui n'aiment pas les aventures du jeune sorcier, de comprendre l’engouement suscité par l’œuvre de J.K. Rowling. De comprendre pourquoi des centaines de personnes sont capables d'attendre des heures durant, dans l'hystérie la plus totale. Et tout cela pour un livre? Non, pour le livre! Pour pouvoir l'acheter dès sa sortie, pour pouvoir le toucher... et le lire aussi. Ceci dit, je crois qu'il est tout aussi difficile pour ceux qui font partie de l’hystérie d'expliquer ce que HP représente pour eux.

Dans les premières lignes de l’école des sorciers, J.K. Rowling écrit ces mots qui semblent avoir été, pour le coup, prémonitoires : « Il va devenir célèbre - une véritable légende vivante -, je ne serais pas étonné que la date d’aujourd’hui devienne dans l’avenir la fête de Harry Potter. On écrira des livres sur lui. Tous les enfants de notre monde connaîtront son nom ! » 

Vous n’êtes pas sans savoir que sort aujourd'hui même le septième et ultime tome de la saga. D'ailleurs, combien de personne en France sont sur le point d'en commencer simultanément la lecture?

Oui, une page se tourne. Là où ça fait un petit pincement au cœur, c’est que c’était la dernière. L’histoire se termine ici. Et si les dernières lignes ressemblent terriblement à un adieu, c’est qu’il s’agit bel et bien d’un adieu. C’est assez curieux, j’ai l’impression que c’est un peu comme dire adieu à un ami avec qui on aurait partagé un bout de vie. Mais il nous reste cependant les souvenirs de tous ces merveilleux moments passés « ensemble ». Et puis c’est ça aussi qui fait la valeur des aventures de Harry Potter, il était prévu depuis le début qu'il y aurait sept tomes et il n'y en aura pas un de plus.

Alors, est-ce qu'on se souviendra encore pendant longtemps de Harry Potter? Je pense que oui. On se souviendra au moins de ce qui fut le plus grand succès littéraire de tous les temps. Mais est-ce qu’on se rappellera de qui était Harry Potter ? Ce qui est sûr c’est que chacun des lecteurs se souviendra de cette exceptionnelle aventure et de ses moments forts: le miroir du Riséd, le papier de bonbon à Sainte-Mangouste, Harry et Dumbledore à la recherche d’un horcruxe dans une grotte, la mort de ce même Dumbledore…

Comment aurait-on pu ne serait-ce qu’imaginer les moments d'évasion, d'aventure, d'émotions et de magie qui nous attendaient il y a maintenant neuf ans en commençant le premier livre : « Mr et Mrs Dursley, qui habitaient au 4, Privet Drive, avaient toujours affirmé avec la plus grande fierté qu’ils étaient parfaitement normaux, merci pour eux. Jamais quiconque n’aurait imaginé qu’ils puissent se retrouver impliqués dans quoi que ce soit d’étrange ou de mystérieux. Ils n’avaient pas de temps à perdre avec des sornettes… ».



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23 octobre 2007 2 23 /10 /octobre /2007 20:51

- HP : un univers proche du notre -

La première chose que l’on peut remarquer c’est d'abord que le monde d’Harry Potter est ancré dans le notre puisque nous sommes présents dans l’univers créé par J.K. Rowling, même si nous n’y sommes que d'insignifiants moldus. Il s'agit d'un monde dans notre monde. Ensuite, bien que l’univers potterien ait ses lieux, ses personnages et ses propres codes, tout ne nous est pas étranger. J.K. Rowling a réussi à faire quelque chose d'assez extraordinaire: créer un monde magique, en apparence très éloigné du notre, mais pourtant très proche. Je crois qu'on ne peut qu’être frappé par l’extrême réalisme qui habite cet univers. D'ailleurs, c'est la grande différence qui existe avec d'autres sagas. C'est aussi ce qui fait que, personnellement, je n'aime pas beaucoup Star Wars et encore moins le Seigneur des Anneaux. En fait, j'ai l'impression que je suis moins touché et concerné par l'histoire, même si ça reste des aventures extraordinaires. En gros, un anneau aux pouvoirs magiques ça ne me parle pas tellement. En plus, pour en revenir sur HP, on constate à mesure que l'on avance dans l'histoire que J.K. Rowling connaît vraiment le monde qu'elle a créé sur le bout des doigts. C'est fascinant! Bien sûr, c’est l’idéal pour s’évader. Et puis, on a l’impression que tout peut arriver même s’il y a bien toujours une logique dans le déroulement des événements et il y a bel et bien une règle du jeu (et heureusement d'ailleurs!). Même si HP est à l’origine un récit pour enfants, les thèmes abordés ne sont en rien puérils. L'histoire est tout sauf moralisatrice et gnangnan comme cela peut être le cas d'autres récits du genre. Pas de carotte qui parle, on est bien loin de l’univers Disney. Et c’est pas demain la veille que le Père-Noël va débarquer à Poudlard (Narnia tu peux te sentir visé là). Remarquez, moi je dis ça, mais si ça se trouve J.K. Rowling nous a réservé ça pour la fin!!

 

- HP : un monde qui n’est pas en noir et blanc -

Dans Harry Potter, le Mal n’affronte pas le Bien, comme c’est le cas dans la plupart des fictions du genre ou des films de super-héros. J.K. Rowling a définitivement créé un monde à l’image du notre, c'est à dire un monde dans lequel le Mal et le Bien s’entremêlent. Ça me fait penser à un reportage dans lequel un pasteur condamnait les livres d’HP parce qu’ils prônaient soit disant de mauvaises valeurs puisque, et c’était le raisonnement de la personne en question, chaque personnage de la saga recélait une part sombre en lui. En effet, les héros enfreignent les règlements ou mentent régulièrement par exemple. Alors que c’est bien connu, si on fait quelque chose de mal, on brûlera dans d’atroces souffrances dans les flammes de l’enfer pour l’éternité et le Diable nous piquera avec sa fourche. Même les démons ne voudront pas être nos amis tellement mentir c’est vilain. Mentir = pas bien. Pas bien = enfer. A ce sujet, Harry Potter est présent en bonne position dans la liste des livres les plus interdits aux USA, ce dont son auteur n'a pas manqué de se réjouir. Je suis convaincu qu'il faut vraiment ne pas avoir lu les livres pour pouvoir penser qu'ils font l'apologie de la sorcellerie ou qu'ils peuvent être dangereux pour les enfants. Vade retro Satanas! Bref... Au moins, dans Harry Potter, on n’est pas face à des héros parfaits qui n’auraient rien d’humain. On peut y croire. Oui, dans HP, le Bien n'affronte pas le Mal, ce sont les personnes qui font des choses bien ou mal. C’est comme ça que je vois les choses en tout cas.

- HP : des personnages dans lesquels on peut se reconnaître -

Déjà, chose absolument incroyable: le héros a des lunettes. Il est accessible! C’est un héros à la portée de ses lecteurs, même s'il est certainement plus valeureux que la moyenne. Mais Harry n'est pas seul et tous les personnages ont un vrai caractère, une vraie personnalité, si bien que l'on peut comprendre comment ils fonctionnent. On peut même se retrouver en eux, on connaît tous une Hermione ou un Drago. Par contre je ne suis pas sûr que vous puissiez affirmer connaître un Superman par exemple. Et, bien évidemment, le véritable coup de génie de J.K. Rowling est de faire vieillir ses personnages en même temps que nous. Ils grandissent et gagnent en maturité sous nos yeux, alors que la plupart de nos héros ne vieillissent pas et sont figés dans le temps.



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14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 16:49

Dans un petit village minier du Nord-Est de l'Angleterre, Billy, onze ans, découvre avec stupeur qu'un cours de danse partage désormais les mêmes locaux que son club de boxe. D'abord effaré, il devient peu à peu fasciné par la magie de la gestuelle du ballet, activité pourtant trop peu virile au regard de son père et de son frère Tony, mineurs en grève. Billy abandonne les gants de cuir pour assister discrètement aux leçons de danse professées par Mme Wilkinson. Repérant immédiatement un talent potentiel, elle retrouve une nouvelle énergie devant les espoirs que constitue Billy.
Les frustrations larvées explosent au grand jour quand son père et son frère découvrent que Billy a dépensé l'argent consacré au cours de boxe pour des cours de danse.
Partagé entre une famille en situation de crise et un professeur de ballet têtu, le jeune garçon embarque alors dans un voyage à la découverte de lui-même.

Ma note pour ce film: 4 /4.

Une belle histoire. Voici un film dont on parle assez peu mais qui est pourtant parfait du début à la fin et qui donne la pêche. Le charme de ce film réside pour beaucoup dans ses personnages, qui ne laissent pas indifférents. Il faut dire aussi qu'ils sont incarnés par un trio d’acteurs qui fait des étincelles. Jamie Bell, récemment aperçu dans King Kong et Mémoires de nos pères, est tout à fait impressionnant. Julie Walters est incroyable en râleuse au grand cœur, un rôle qui lui va sur mesure. Et Gary Lewis est tout aussi convaincant. Si on rajoute à tout cela l’excellente musique des Clash, on obtient un gros coup de cœur.

Des petits bonshommes verts, des pouvoirs magiques, des créatures qui font peur, du sang qui dégouline, des cadavres, des tueurs fous, des courses poursuites, tout ça, vous ne le trouverez pas dans Billy Elliot. Non, le film nous raconte une histoire, une vraie histoire humaine, avec des vrais gens à l’intérieur (et dans laquelle on peut se retrouver et projeter). A première vue, on peut penser qu'il s'agit du genre de film susceptible de très vite tourner à la catastrophe en tombant dans le pathético-dramatique et surtout dans la caricature. Mais il n'en n'est rien et on est frappé par la grâce et la légèreté qui en ressortent. J'aime ces films dans lesquels tout paraît évident, aussi bien dans l'histoire que dans l'enchaînement des scènes. Tout coule de source.

L’histoire est authentique, touchante et pourtant terriblement simple : Billy veut faire de la danse. Vous imaginez les problèmes que cela peut susciter dans une société dans laquelle chacun clame haut et fort qu’il est libre de faire ce qu’il veut mais dans laquelle chacun sait aussi qu’il vaut quand même mieux faire comme tout le monde. Le film aborde de nombreux sujets qui sont universels: les rapports compliqués entre un père et son fils, l’épanouissement personnel qui passe par les passions, l’amitié. L'histoire se déroule aussi sur fond de lutte des classes et de rébellion. Lee Hall, le scénariste explique: « Je voulais garder cette grève en toile de fond, tout en m'attachant à rendre les tensions à l'intérieur même de la communauté des mineurs, tensions qui ont finalement mené cette grève à l'échec. Et l'histoire de Billy Elliot s'est écrite comme automatiquement dès lors que j'ai eu en tête l'image de ce gosse en rupture avec sa famille et avec sa communauté, en butte à un univers parfaitement hostile. » Bref, le message est très clair: ne nous laissons pas dicter nos rêves et les grands n'ont pas toujours raison.



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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 22:55

Prison Break c'est...

 

... un scénario original

Le principal attrait de cette série, c'est d'abord son incroyable scénario qui, il faut bien le dire, bénéficie d'un cadre original: la prison. Alors, bien sûr, il y a eu Oz mais j'ai néanmoins l'impression que cette série est relativement peu connue auprès du grand public en France. Donc, je crois pouvoir dire sans prendre trop de risque, qu'une série qui se déroule dans une prison est un concept assez novateur ou en tout cas très nouveau pour la plupart d'entre nous. D'ailleurs, l'immersion en prison est totale et la série réussit parfaitement à recréer l'atmosphère qu'on peut penser y trouver. Oui, quand on regarde Prison Break, on n'est pas sur son canapé en train de regarder la télévision, on EST en prison! Autre élément qui change de ce que l'on peut voir d'habitude: le gentil héros ne sauve pas ici sa belle amoureuse mais son frère. J'aime beaucoup cette idée.

 

... un mélange d'émotions très variées

Le fait que la majeure partie de l'intrigue se déroule dans un prison présente aussi selon moi l'intérêt de nous présenter des personnages livrés à eux-mêmes et surtout sans artifice, presque dans un état animal. J'ai le sentiment que cela fait transparaître une certaine sincérité des émotions. A l'image par exemple de Lincoln qui attend son exécution. Je trouve cela très intéressant et ça pose de nombreuses questions, non seulement par rapport à la peine de mort, mais aussi sur la manière d'aborder la mort elle-même. D'ailleurs, la série en général aborde de nombreux thèmes; cela nous permet de nous pencher sur la psychologie des personnages avec lesquels on peut se découvrir certains points communs. En plus, en contraste avec ce lieu dur et où la présence masculine est de partout, on trouve aussi un soupçon de romance, apporté par l'histoire d'amour Michael/Sara, qui ajoute ainsi une émotion supplémentaire à la large palette dont bénéficie la série. Mais Prison Break c'est surtout une merveilleuse histoire d'amour entre deux frères...

 

... des personnages charismatiques et attachants

La notion de famille est très importante dans la série. D'ailleurs, c'est sur le lien de sang unissant Michael à Lincoln que repose toute la trame principale. J'aime énormément le duo formé par les deux frères après l'évasion. Le sens de la famille est donc un thème récurrent que l'on retrouve également au travers des relations Lincoln/L.J., ou encore celles de Sara avec son sénateur de père. Ce rôle de la famille intervient même auprès des prisonniers. De plus, dans Prison Break, chaque personnage a son utilité et entretient des rapports uniques et à part entière avec chaque autre personnage. On s'aperçoit au fil des épisodes qu'ils ont une véritable histoire, qui nous est dévoilée par touches. Au niveau des personnages, Michael est bien sûr un parfait anti-héros mystérieux et qui sait faire marcher ses neurones avant de passer à l'action. Et on n'a pas souvent l'occasion d'avoir des héros qui font marcher leur matière grise! Le personnage de T-Bag est quant à lui le plus marquant et même si on adore le détester, il n'en reste pas moins, par certains côtés, attachant. Même le personnage de Sara, la gentille infirmière, prend subitement de la profondeur lorsqu'on s'aperçoit qu'elle n'est pas seulement une gentille infirmière. Voilà une autre force de la série: sa capacité à nous surprendre. Et pour couronner le tout, l'ensemble du casting est très réussi et particulièrement sexy, ce dont on ne va pas se plaindre.

 

... une aventure incroyable menée à un rythme d'enfer

Quoi de plus excitant que de vivre une évasion de prison de l'intérieur pour s'évader de son quotidien justement? On a vraiment l'impression avec cette série de vivre cette aventure si prenante en même temps que les personnages, dont on se sent proche. On a envie qu'ils réussissent. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer tellement les rebondissements sont nombreux. Pour finir, l'ensemble est mis en valeur par une musique absolument incroyable, qui nous met parfaitement dans l'ambiance.

 

Alors, cette série n'est peut-être pas parfaite mais force est de constater que c'est une série intelligente, très bien réalisée et que tous les ingrédients sont réunis. Ceci dit, on doit très certainement pouvoir lui trouver des défauts. En cherchant bien! J'ai le sentiment que la perfection est toute proche et de nombreuses scènes sont déjà cultes pour moi. Pour la saison 1 en tout cas. Car je suis la série sur M6 et par conséquent je découvre en ce moment la saison 2. Pour l'instant, je dois dire que je suis très agréablement surpris de constater que la série a su garder le cap malgré son éloignement de Fox River. Les rebondissements sont toujours aussi géniaux. Oui mais (pourquoi faut-il toujours qu'il y ait des "mais"?!), on nous a annoncé de nombreuses incohérences pour la suite et il ne fait aucun doute qu'elles vont arriver. Alors je me prépare psychologiquement^^. Je ferai sans doute comme si je n'avais rien vu au départ mais j'espère que ça ne durera parce que sinon... ma sentence sera irrévocable...



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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 21:35

Sommaire

 

A

v Aladdin de John Musker et Ron Clements (1993)

v Arrête-moi si tu peux de Steven Spielberg (2003)

v L'Auberge Espagnole de Cédric Klapisch (2002)

 B

v Billy Elliot de Stephen Daldry (2000)

 D

v Da Vinci Code de Ron Howard (2006)

 E

v Elephant de Gus Van Sant (2003)  

v Ensemble, c’est tout de Claude Berri (2007)

 F

v Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet (2001)

v Les Fils de l'Homme de Alfonso Cuaron (2006)

 H

v Hairspray de Adam Shankman (2007)

v Harry Potter et l’Ordre du Phénix de David Yates (2007) ?

 I

v I, Robot de Alex Proyas (2007)

v The Island de Michael Bay (2005)

 J

v Le Jour d’Après de Roland Emmerich (2004)

 K

v Kill Bill Vol.1 de Quentin Tarantino (2003)

v Kill Bill Vol.2 de Quentin Tarantino (2004)

 M

v La maison de cire de Jaume Collet-Serra (2005)

v Le Monde de Narnia - Chapitre 1 de Andrew Adamson (2005)

 P

v Paris de Cédric Klapisch (2008)

vPhénomènes de M. Night Shyamalan (2008)  

v Pirates des Caraïbes: jusqu’au bout du monde de Gore Verbinski (2007)

 S

v Les Simpson, le film de David Silverman (2007)

v Sixième sens de M. Night Shyamalan (2000)

v Sleepy Hollow, la légende du cavalier sans tête de Tim Burton (2000)

v Sweeney Todd, le diabolique barbier de Fleet Street de Tim Burton (2008)

 T

v Titanic de James Cameron (1998)

v The Truman Show de Peter Weir (1998)

 U

v Une Vérité qui dérange de Davis Guggenheim (2006)

 Z

v Zodiac de David Fincher (2007)

 

- Blabla autour des films -

Le rôle de la bande-annonce

Fantasmes cinéphiles

Super-héros : stop ou encore ?

 .... juillet 2008

 .... mars 2008

  .... août 2007

 

 

 - Les séries -

D

v Desperate Housewives de Marc Cherry (2004- )

 

G

v Grey's Anatomy de Shonda Rhimes (2005- )

 

J

v Jericho  de Stephen Chbosky et Jon Turteltaub (2006-2008) 

 

K

v Kyle XY de Eric Bress et J. Mackye Gruber (2006- )

 

L

v Lost, les disparus de J.J. Abrams et Damon Lindelof (2004- )

 

P

v Prison Break de Paul Scheuring (2005- )

 

S

v Smallville de Al Gough et Miles Millar (2001- )

Z

v Les Zygs de Jacques Fansten (2007)  

         &

- Blabla autour des séries -

 Les séries policières

 .... mai 2008  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

  

 

 Si vous avez des remarques ou critiques à faire sur le blog en général, vous pouvez les écrire ici !

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Bienvenue !

Après un an d'existence Ciné Story prend un nouveau départ, ce qui signifie que le blog devrait retrouver une activité plus ou moins régulière. Et si ça n'est pas le cas, sachez en tout que c'était l'objectif! Le principe reste cependant inchangé: je vais continuer à donner une vision relativement personnelle de films et séries qui me font réagir, sans être objectif et sans tenter de l'être. Sans doute parce que c'est quelque chose de trop difficile à faire et ensuite parce qu'il a toujours été question pour moi de faire de ce blog quelque chose de personnel. En résumé, ce blog présente à chaque article une interprétation possible et étant donné qu'il y en a autant que d'individus, ça ne représente pas grand chose. Merci à Allociné d'avoir créé cet espace d'expression et aussi de m'avoir élu "blogueur star". Merci à vous qui laissez des commentaires. C'est reparti...

 BO L'auberge espagnole (Cédric Klapisch - 2002)
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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 21:04

Malgré son physique passablement arrondi, la jeune Tracy n'a qu'une idée en tête : danser dans la célèbre émission de Corny Collins. Par chance, ce dernier assiste à une de ses performances au lycée et lui propose de venir rejoindre son équipe. Tracy devient instantanément une star, s'attirant du même coup la jalousie d'Amber, qui régnait jusqu'ici sur le show. La chance de Tracy tourne lorsque, après avoir été témoin d'une injustice raciale, elle se retrouve poursuivie par la police pour avoir marché à la tête d'une manifestation pour l'intégration des Noirs. Désormais en cavale, ses chances d'affronter Amber au cours de la finale et de remporter le titre de " Miss Hairspray " semblent bien compromises...

Ma note pour ce film: 3,5 /4.

Un film rafraîchissant. Comédie musicale énergique et délirante, Hairspray est un véritable tourbillon de couleurs, de fantaisie et de décors kitch. Alors, autant prévenir que si le kitsch provoque chez vous des crises d’urticaire, vous pourrez certainement passer à côté de ce film sans trop de regret. Sinon, vous pouvez consommer sans modération !!

 

Dès les premiers instants, le ton est donné. On entre directement dans le vif du sujet et Tracy nous embarque avec elle dans une aventure délirante de près de 2 heures et sans aucun temps mort.

On ne peut qu’éprouver de la sympathie pour cette jeune fille bien dans sa peau et incapable de concevoir la vie sans la danse. Elle est bien décidée à changer les choses, à changer les autres aussi. A commencer par sa mère. Elle voudrait bien lui faire comprendre qu’elle n’a pas de kilo en trop mais qu’elle en a simplement plus que les autres. Indéniablement, le premier atout de ce film reste son incroyable galerie de personnages tous plus drôles et excentriques les uns que les autres. Ils sont incarnés par des acteurs de talent dont Michelle Pfeiffer, Christopher Walken et bien sûr John Travolta. La métamorphose de ce dernier est d'ailleurs tout à fait épatante même si elle est quelque peu déconcertante au départ.

 

L’ambiance sixties est également très appréciable, notamment grâce à une très bonne B.O. énergique et qui reste dans les mémoires (good morning Baaaaaltimore^^). De plus, l'histoire elle-même colle très bien à notre société moderne, dans laquelle l'apparence compte beaucoup. L’ambiance est effectivement rétro mais le message qui en ressort reste quant à lui bien d’actualité. En effet, si le style léger du film nous permet d’échapper à un ton moralisateur qui aurait été très rébarbatif, Hairspray n'en reste pas moins un hymne à la tolérance. Ceci dit, il est vrai que ce message apparaît malgré tout très utopiste. Car, on le sait bien, dans la vraie vie, les « gentils » ne gagnent pas à tous les coups. Mais au final, Hairspray est surtout un sacré divertissement et c’est bien le principal. Je ne me suis pas ennuyé et j'ai passé un très bon moment, comme coupé d’un monde dans lequel l’intolérance et le racisme sont que bien trop présents. Une parenthèse fantaisiste en quelque sorte !

 



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7 septembre 2007 5 07 /09 /septembre /2007 15:37

Voilà maintenant deux ans que la série Desperate Housewives a débarqué en France, où en sommes-nous aujourd'hui?

 

Pour les scénaristes, la deuxième saison d'une série doit certainement être la plus difficile à écrire. Il faut faire en sorte de conserver son public mais aussi de continuer à le surprendre tout en gardant les ingrédients qui ont fait son succès la première année. Et Desperate Housewives n'échappe pas à la règle. Ceci dit, ce Sex and the City version senior, a quelque chose d'unique: c'est la simplicité de son concept. En effet, alors que la plupart des grosses séries américaines d'aujourd'hui tentent de nous faire vivre des aventures toujours plus excitantes (rien de tel lorsque l'on est confortablement installé dans son canapé qu'une petite évasion de prison), il est étonnant de constater à quel point cette série est simple. Marc Cherry a eu l'idée géniale de nous raconter le quotidien de femmes au foyer. A première vue, rien de bien palpitant, ça semble même plutôt ennuyeux. Oui mais voilà, c'est notre quotidien qu'il tourne en dérision. Et puis, on a aussi une intrigue policière. Beaucoup d'humour, des crepages de chignons, un peu de sexe, des intrigues amoureuses à tout va, une enquête policière, c'est le mélange détonnant de la série.

Le suicide de Mary-Alice ayant été élucidé, l'arrivée des Applewithe a permis de relancer l'intrigue. Pourtant, il faut bien reconnaître que l’effet de surprise est passé et je reconnais que j’ai trouvé cette deuxième saison un peu longue. Il est vrai que, cette année, nos desperate housewives sont un peu trop… desperate justement. Elles ont de nombreux problèmes à l’image de Bree, des problèmes qui bien souvent n’en sont pas vraiment. Peut-être que cette année la série était un brin plus sérieuse. Bien sûr, les relations entre Bree et son fils sont très réalistes et intéressantes, mais au final, on aimerait bien que les choses s’arrangent parce que cela donne une atmosphère un peu lourde à la série.

Par contre, les personnages n'ont rien perdu de leur sympathie. Chose incroyable: je me suis même pris à aimer Edie, un peu moins garce que dans la saison 1. Mais tout en restant Edie, c'est à dire garce quand même ! Par contre, j'ai personnellement détesté Gabrielle qui est plus que jamais égocentrique, capricieuse, matérialiste, superficielle et je pourrais certainement continuer longtemps. En plus, Eva Longoria aussi m’agace, à cause de son super-méga-génial mariage dont on a beaucoup parlé. C'est vrai quoi, de toute façon, on ne la connaît pas (oui, je sais c’est d’une logique absolument implacable^^)!! Bien sûr, j'aime toujours autant Susan même si, pour le coup, le charme et le talent comique de Teri Hatcher y sont certainement pour beaucoup. Lynette est toujours aussi sympathique. Et pour finir, Bree, la mère psychorigide, est véritablement touchante en femme qui se force à sourire pour convaincre les autres mais surtout pour se convaincre elle-même que tout va bien, alors qu'en réalité son monde s'écroule sous ses pieds. C'est certainement le personnage le plus marquant de la série, à la fois flippante et attachante: c'est ça le double effet Bree! Les personnages secondaires, le pharmacien-psychopathe et soeur Marie-Bernard, apportent également un peu de piment à la série.

Et maintenant la saison 3...

Avant toute chose, je précise que la 3ème saison de Desperate Housewives est diffusée en ce moment tous les jeudis sur Canal+. Si vous n'avez pas la chaîne cryptée, il vous faudra attendre l'été prochain pour une diffusion sur M6.

Le premier épisode se déroule 6 mois après la fin de la saison 2. Cette nouvelle saison devrait d'avantage ressembler à la première, dans le sens où l'intrigue sera beaucoup plus axée sur la vie domestique de nos héroïnes. De plus, les histoires de chacune des femmes au foyer se croiseront d'avantage, ceci mettant un terme aux rumeurs selon lesquelles les actrices refuseraient de tourner ensemble. De nouveaux personnages apparaîtront régulièrement dont notamment Orson, le mystérieux nouveau copain de Bree. Austin, qui n'est autre que le neveu d'Edie fera lui aussi un passage remarqué dans Wisteria Lane. Les jeunes auront également leur mot à dire, ils occuperont une place prépondérante dans cette saison. Andrew va devoir trouver un moyen de gagner de l'argent pour (sur)vivre. Julie sera source de problèmes pour sa mère. Et John fera quant à lui son retour. Enfin, le septième épisode, qu'on nous annonce déjà comme le meilleur de la série toutes saisons confondues (ça promet^^), mettra en scène une prise d'otages.



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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 18:22

Un groupe d'amis se rendant à un match de football devient la cible de deux assassins dans une ville abandonnée. Ils découvrent que ces hommes ont développé la plus grosse attraction du coin - la Maison de cire - en créant une bourgade peuplée de personnages de cire, confectionnés à l'aide des corps de visiteurs malchanceux...

Ma note pour ce film: 0,5 /4.

Je m’attendais à découvrir un vrai film d'horreur, et je n'ai vu qu'une sorte de parodie mal faite de film d’horreur pour ados. J'ai vraiment l'impression que ce film prend le spectateur pour un crétin. Et finalement, à défaut de faire peur, il fait surtout sourire de par son absurdité. Il s'agit de l'un de ces films qui font du gore pour faire du gore. Superbement inutile donc...

Alors, déjà au niveau du scénario, ça sent le foutage de gueule. Le problème de taille auquel nous sommes confrontés, c'est qu'il semble ne pas y avoir de scénario, on est face au néant le plus complet. Un groupe d’amis part en voiture voir un match de foot. Oui mais voilà, ils tombent en panne. Mince alors. Ils sont bien embêtés parce qu’ils vont louper le match. C'est alors qu'un inconnu qui semble sortir de nul part leur propose de les conduire à un village (qu’aucune carte n’indique, évidemment) afin d'acheter une courroie. Et, c’est bien embêtant parce que l’un des garçons a une envie subite d’aller… au petit coin (il fallait oser le faire quand même…). Le vilain monsieur qui fait peur (mais qui tente de paraître aimable) lui propose donc d’aller chez lui. Là, le garcon tombe sur une chaise et plein d’instruments de torture. En principe, il devrait s’installer comme une certaine méfiance. Mais point du tout. La suite vous la devinez: la plupart de nos jeunes ados rebels se font massacrer. Et personnellement, voir des gens se faire massacrer et couper en petits morceaux gratuitement, par des procédés toujours plus grotesques et invraisemblables, le tout dans une marre de sang, ça ne m’intéresse pas plus que ça. Alors, la prochaine fois qu'on veut nous faire un film de la sorte, je propose d'aller directement à l’essentiel et de garder uniquement les scènes gores, puisque apparemment le reste est superflu. Le résultat sera le même, mais au moins, on en aura plus vite terminé !

D'ailleurs, ces scènes, même si elles ne sont pas très agréables à regarder, ne suffisent pas à nous effrayer. Elles ne font pas véritablement peur. Au contraire, elles font plutôt sourire tellement elles sont grotesques. Pourtant, avec des statues humaines, je pense qu’il y avait matière à faire quelque chose de bien et qu'on aurait pu avoir de grosses frayeurs.

Pour terminer, je dois avouer que je suis bien incapable de me projeter dans ce genre de film où les personnages sont tout sauf humains et n'ont pas vraiment les réactions auxquelles on pourrait s'attendre. Ils sont tellement stéréotypés et vidés de toute âme, qu'ils ne sont absolument pas attachants. En plus, ils ont à peu près tous des têtes à claques, si bien qu'ils peuvent se faire charcuter autant qu'ils le veulent, ça me laisse profondément indifférent. En fait, je crois que la seule chose qui m'ait réellement fait peur, c'est la présence d'une certaine blonde... vous savez, notre héroïne des temps modernes, rien qu'à nous, l'actrice qui monte, j'ai nommé Paris Hilton. Affligeant.



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