Grey’s Anatomy : la + moderne

Ce qui fait la force de cette série, en plus de sa crédibilité, c’est sans doute sa modernité. Je trouve qu'elle est un bon reflet de notre société et pose des questions très actuelles, qui font que l’on peut tous se sentir concerner. De plus, l’intérêt de la série réside aussi dans le lieu dans lequel elle se déroule : l’hôpital, LE lieu où la vie côtoie la mort comme nulle part ailleurs. Tout cela explique que Grey's Anatomy est capable de nous émouvoir aux larmes et puis, quelque secondes plus tard, rire aux éclats.

Heroes : la + attendue

TF1  -  samedi  -  à partir du 30 juin  - 3 épisodes -  genre : drame

Tout le monde en parle déjà, alors que la série n’est pas encore arrivée en France (ou en tout cas pas à la TV!). Alors, va-t-elle réussir à s’imposer ? Face au téléchargement, on peut se poser la question. Ce qui est certain, c’est que cette série a été un énorme succès Outre-Atlantique. Elle raconte les aventures de personnes ordinaires se découvrant des pouvoirs surnaturels, elles vont être amenées à unir leurs forces pour faire face à une terrible menace. Les différents pouvoirs (du genre voler ou voyager dans le temps si j’ai bien compris) peuvent donner lieu à des histoires intéressantes… à condition d’avoir un vrai scénario intéressant. A noter que la série sera également disponible en version VO sous-titrée sur la TNT.

 Mystère : la plus mystérieuse ?

TF1  -  mercredi  -  à partir du 27 juin  - 2 épisodes  -  genre : fantastique

Après le (selon moi) désastreux Maître du Zodiaque de l’année dernière, dont l’histoire était très peu crédible et manquait surtout totalement de dimension humaine, TF1 a décidé d’orienter sa 16^ème saga de l’été vers la fantastique. Le créateur explique d’ailleurs que la série assumera ce côté surnaturel « jusqu’au bout ». La série comporte son lot d’énigmes, notamment avec les crop circles, ces cercles dont les scientifiques ne savent expliquer la source et qui seraient peut-être d’origine extra-terrestre. Le ton est donné ! Dailleurs, l’un des crop circles mesurait 132 mètres et il a fallu une nacelle de 55 mètres de hauteur pour le filmer. L’histoire : Laure de Lestrade est de retour sur la terre de son enfance. La jeune femme a décidé d'effacer les traces de son passé douloureux en vendant la maison familiale. 17 ans plus tôt, sa mère a disparu... Pas très originale comme histoire! On retrouve toujours les mêmes ingrédients et c'est fatiguant, mais c'est la saga de l'été.

Cette saga là comporte 12 épisodes, un nombre largement supérieur à ceux des précédents feuilletons de l’été. Alors espérons que la série saura tenir en haleine ses téléspectateurs jusqu’au bout.

Lost, la + énigmatique

TF1  -  lundi  -  à partir du 2 juillet  - 3 épisodes -  genre : drame

En raison de ses mauvais résultats d’audience de l’année dernière, Lost s’est vu transférer en deuxième partie de soirée. Cette 3^ème saison comportera son lot de révélations. Ainsi, on en apprendra plus sur le dharma, sur le tatouage de Jack, l’identité des Autres ou encore sur les raisons de la paralysie de Locke. En revanche, n’espérez pas de réponse concernant le monstre ou la fumée, il faudra encore un peu patienter, mais il faut bien en garder pour la suite ! D’ailleurs, on sait maintenant que la série se terminera en 2010.

 Desperate Housewives : la + savoureuse

M6 -  jeudi  -  à partir du 28 juin  - 2 épisodes -  genre : comédie

Les ménagères les plus désespérées et les plus célèbres du petit écran sont de retour. Le mystère entourant le suicide de Mary-Alice étant élucidé, la série va devoir se renouveler.

Pour finir, 2 mots sur le festival de Monte-Carlo qui s'est achevé il y a quelque jours et qui est une nouvelle preuve de l'enthousiasme qui entoure aujourd'hui les séries. Je pense que ça n'a pas toujours été le cas et que les séries étaient peut-être auparavant plutôt destinées aux ados. Le ciné était peut-être considéré comme plus "noble". Je suis heureux que les choses aient changé, mais si les mentalités ont changé, c'est parce que les séries elles-mêmes ont beaucoup évolué. Lost a lancé une véritable vague de création et il y en a pour tous les goûts.

T-Bag discutant avec Locke, c'était techniquement impossible (ben oui Locke est quand même coincé sur son île), Monte Carlo l'a fait!

image: Zap8 (émission de Direct8)

Sans être exceptionnel, le début de la série m’a beaucoup plu. L'épisode pilote est tout à fait extraordinaire et truffé d'effets spéciaux de qualité. Les effets spéciaux occupent d'ailleurs une place importante dans la réussite de la série, ils sont pour la plupart très réussis et parfois impressionnants (la pluie de météorites, la tornade, la super-vitesse de Clark).

Mais j’ai surtout apprécié la 3^ème saison qui, même si elle est incontestablement plus sombre que les autres (Lionel y efface quand même la mémoire de son propre fils) est aussi la plus aboutie. Cette saison a permis de faire avancer l’histoire. Elle comporte aussi son lot de révélations, de rebondissements inattendus et un côté psychologique intéressant. De plus, la 3^ème saison a le mérite de comporter une histoire fil rouge, qui se poursuit d’épisode en épisode plutôt que de simples épisodes indépendants. Les histoires centrés sur un « méchant » qui sera de toute manière vaincu à la fin de l'épisode ne sont pas mes préférés. En plus, l’évolution des personnages et l’action prennent de la vitesse, les intrigues se complexifient. Le début de saison est spectaculaire, je pense notamment au duel opposant Clark à son père, ou encore les visions de Lex sur son île. La suite est tout aussi réussie. Dans sa volonté de connaître à tout prix la vérité Chloe s'attire des ennuis. On fait la connaissance d'un nouveau personnage intriguant: Adam. Lionel fait interner de force son fils pour le faire taire. Sans oublier le fameux épisode flash-back dans lequel on en apprend plus sur le père biologique de Clark et sa venue sur Terre. Enfin, le final est explosif (c'est le cas de le dire).

La saison 4 a totalement rompu avec ce climat dramatique, elle marque l’arrivée de Loïs qui apporte avec elle beaucoup d’humour à la série. La manière dont les deux personnages se rencontrent m'a d'ailleurs un peu surpris. On apprend que Chloe n'est pas morte dans l'explosion de sa maison. Clark/Kal-El vole pour la première fois, il n'a depuis plus été question de ce super-pouvoir dans la série. Flash est le premier super-héros à faire un séjour à Smallville, malheureusement, son passage n'apporte pas grand chose à la série, si ce n'est son lot de raisonnements moralisateurs un tantinet lourds. Chloe apprend que sa mère vit dans un hôpital psychiatrique et qu'elle risque d'être touchée elle aussi par la maladie (un moment très fort, malheureusement cette intrigue est totalement délaissée par la suite). Alicia est de retour et va en profiter au passage pour dévoiler le secret de Clark à Chloe. Pour la première fois dans la série un "gentil" meurt, il était temps. Du côté des déceptions, on a une histoire fil-rouge douteuse à base de sorcières, qui ne sont pas sans rappeler celles de Charmed. J'ai eu l'impression à partir de la moitié de cette saison, que les scénaristes commençaient à faire du remplissage et étaient à court d'idées intéressantes.

Mais les choses commencent à se gâter vraiment  à partir de la 5^ème saison, dans laquelle l’histoire générale piétine et les scénarios sont de plus en plus stupides. Certains épisodes sont même complètement ratés (Le bal des vampires, Cyborg) et donnent la désagréable impression que les scénaristes nous prennent pour des crétins. Si les fins de saisons dans lesquels tous les personnages sont en danger pouvaient apparaître sympathiques au départ, elles commencent à devenir lourdes tellement elles sont systématiques. Le final de cette saison est même tiré par les cheveux (une coupure de courant cause des violences dans les rues).

Malheureusement, cette décadence se poursuit avec la 6^ème saison, dans laquelle les choses empirent encore. Les rapports entre Clark et Lex se dégradent enfin pour une raison qui m'est d'ailleurs inconnue, ça fait quand même 3 ans qu'on nous l'annonce. Même si quelques rebondissements inattendus sont les bienvenus (le mariage de Lex et Lana, l'infection par la kryptonite de Chloe), la série semble s'être trop enlisée pour pouvoir remonter la pente, elle a perdu sa part de réalisme et d'humanité. L’histoire d’amour impossible (je t’aime, moi non plus) entre Clark et Lana est omniprésente et devient plus insupportable que jamais. Cette histoire dure depuis 6 ans, il est grand temps de passer à autre chose et pourtant les scénaristes nous la ressortent inlassablement à chaque saison. Ces mêmes scénaristes ont presque systématiquement recours à des pierres qui viennent dont ne sait où pour résoudre les intrigues qui vont un peu trop loin. Bref, j’ai l’impression qu'ils ne sont plus vraiment inspirés.

Alors peut-être la série a-t-elle suffisamment vécu? Je pense pourtant qu’il y a encore matière à faire des choses intéressantes, mais il faudrait que les scénaristes changent de direction car Smallville est en train, à mes yeux en tout cas, de perdre tout son intérêt.

Au cours d'une cérémonie de mariage en plein désert, un commando fait irruption dans la chapelle et tire sur les convives. Laissée pour morte, la Mariée enceinte retrouve ses esprits après un coma de quatre ans.
Celle qui a auparavant exercé les fonctions de tueuse à gages au sein du Détachement International des Vipères Assassines n'a alors plus qu'une seule idée en tête : venger la mort de ses proches en éliminant tous les membres de l'organisation criminelle, dont leur chef Bill qu'elle se réserve pour la fin.

Film interdit au moins de 16 ans.

Ma note pour ce film: 2 /4.

A ne pas mettre sous tous les yeux. Kill Bill est l'adaptation d'un manga et ça se ressent: le film est très imprégné de cet esprit "manga". Si Uma Thurman est parfaite, je n'ai pourtant pas été pleinement convaincu. Pour moi, Kill Bill reste un film qui se laisse regarder sans plus d'intérêt. Ceci dit, nul doute que les amateurs de décapitation, tranchage en petits morceaux et sang qui gicle y trouveront leur compte. 

Ma note pour ce film: 

Une époustouflante aventure! Plus qu'un bateau, le Titanic est aujourd'hui devenu un film, un grand film très réussi. Le film est certes long mais ne comporte pourtant aucune longueur, chaque scène étant nécessaire. Bref, on ne voit pas le temps passer et surtout, on y croit à 100% du début à la fin grâce notamment à Kate Winslet et  Leonardo DiCaprio  qui sont toujours justes.

D'après une histoire vraie Vous n'êtes pas sans savoir que le Titanic a réellement existé. Trois années ont été nécessaires à sa construction, à l'issue de laquelle il était présenté comme insubmersible, du fait de prodigieuses innovations. Pourtant, le 14 avril 1912 à 23h45, deux jours après l'appareillage, c'est le choc. A une vitesse de 22 noeuds (soit 700m à la minute), le Titanic heurte violemment un iceberg. L'impact déchire la coque du navire sur plus de 90 m de long. La suite, on la connaît. L'ensemble des canots de sauvetage du Titanic offrent 1178 places, pour 2220 passagers. Pourtant, 472 des places disponibles ne seront pas utilisées. 868 personnes vont survivre à cette terrible épreuve. La grande majorité d'entre eux ont été rescapés par le Carpathia, arrivé sur les lieux du drame vers 5 h du matin. L'équipage de ce navire a mené une opération de sauvetage qui a duré sept heures. À propos de l'horreur du spectacle qui s'offrait à ses yeux, une survivante dira : "Il y avait les cris, les appels à l'aide de gens qui couraient... Nous pensions que rien, jamais, ne pourrait être pire que ces cris. Mais, après, il y a eu le silence... Le silence de la mort..."      En savoir plus sur le Titanic    Le parfait dosage ! James Cameron a réussi à faire un film qui peut plaire à tout le monde, il a vraiment trouvé LA recette miracle: prenez une bonne dose de romance sur fond de lutte des classes, ajoutez-y une pincée d’humour et une importante portion d’aventure. Accompagnez le tout d’un scénario catastrophe aux enjeux dramatiques. Saupoudrez le tout d’effets spéciaux saisissants et ultra-réalistes. Vous obtenez Titanic ! Notez aussi la possibilité de servir réchauffé, puisque le film semble résister à l’épreuve du temps et suscite toujours autant d’intérêt aujourd’hui, dix ans après sa sortie. Il faut dire que le film avait déjà créé l’événement lors de sa sortie en salle, c’est le film qui a enregistré le plus d’entrés dans le monde, de toute l’histoire du cinéma, rien que ça ! Le petit reproche que je ferais au film est que finalement, je n’ai pas ressenti grand chose. Certaines scènes sont tristes, mais sans plus, et la fin est évidemment des plus prévisibles. Ceci dit, c’est aussi en quelque sorte une qualité puisque James Cameron évite de tomber dans le côté pathos et n’en fait pas des tonnes.

Ma note pour ce film: 3,5 /4.

Ce film, très troublant au départ, se révèle au final particulièrement percutant en ce sens qu'il réussit à nous faire réfléchir et à nous faire ressentir un profond malaise, une certaine incompréhension face à un problème de société qui reste d'actualité. En un mot: terrifiant.

Une reconstitution froide et sans âme ou un film transposant avec force l’incompréhension ? Ce film est troublant et j’avoue que je ne sais pas vraiment quoi en penser. Ce qui est certain, c’est que Gus Van Sant met en scène cet événement avec une neutralité déroutante qui présente toutefois le mérite de ne pas en faire un film-spectacle.    Un film en deux parties C’est comme s’il y avait un avant et un après le passage à l’acte. Le passage à l’acte des tueurs constitue une coupure brutale et (presque) inattendue avec la première partie du film qui témoigne quant à elle de la banalité et la grisaille du quotidien des lycéens. Ce quotidien apparaît presque dénué de sens, ceci ressortant surtout dans les dialogues (très mal doublés). Chacun des personnages passe ainsi la plus grande partie de son temps à errer dans d’interminables couloirs.   Le calme avant la tempête Les scènes du début, dans lesquelles la caméra suit les personnages, sont longues (très longues) et on peut se demander ce qu’elles apportent. Je pense justement que cette extrême lenteur sert à montrer cette banalité et ce vide. Gus Van Sant cherche peut-être par là à nous mettre dans le même état d’esprit que les élèves, il cherche peut-être à nous « anesthésier » pour que l’on se réveille un peu plus tard en sursaut, comme après un mauvais rêve.   Des personnages que l’on reconnaît L’autre point fort de Elephant est sa capacité à nous faire comprendre qui sont les personnages sans avoir à nous les présenter vraiment ou à donner d’explication. Et sans entrer dans la caricature puisque en réalité, nous avons déjà croisé tous les personnages. Pour cela, ce film est une bonne analyse du monde du lycée, même si elle est incomplète. C’est justement cela qui quelque part est effrayant, on a déjà côtoyé tous les personnages et donc les potentiels tueurs. On finit cependant par se rendre compte qu’en réalité, tous les personnages sont un peu paumés, à l'image par exemple du garçon du début qui arrive au lycée en retard, conduit par son père ivre.